The BROTHERS STEVE
#1, LP, CD, Digital
Big Stir Rds
Whaoo j’adore cet album. Je suis tombé sous son charme, et en plus il est très persistant ! Très très !!!
J’ai du mal à qualifier la musique de ce quintet californien ! Et c’est une bien bonne chose !!! Ils pratiquent une sorte de Power Pop modernisée qui puise des éléments dans l’Indie Rock 90, la Pop sophistiquée des 70’s, le Bubble-Gum, un peu dans le Garage, ils y ajoutent des emprunts au Glam, un peu au Psychédélisme mais sans les fragrances clichées façon patchouli…
Ces 10 chansons sont hyper euphorisantes, entraînantes et joyeuses !
Bien dans ce qu’on imagine, espère, attend, d’un groupe californien.
En écoutant cet album on comprends immédiatement pourquoi, alors qu’il n’est sortit qu’en 2019, il est déjà réédité !!!!
En tout cas c’est l’occasion de ne pas le manquer cette fois-ci.
En dépit du fait que ce soit leur 1er album en tant que The Brothers Steve ces 5 là ont déjà pas mal d’expérience, avec notamment en leur sein 3 ex membres de Tsar… C’est en tout cas la réunion de 5 musiciens qui ont immédiatement trouvé leurs marque ensemble aussi bien au niveau du travail de composition que pour ce qui est de l’interprétation et l’enregistrement de cet album qui est une merveille de bout en bout !!!
ça fait un bien fou à la tête quand on tombe sur un disque aussi puissamment capable de mettre la banane !
https://bigstirrecords.bandcamp.com/album/1
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INDONESIAN JUNK
A life of crimes (singles and rarities, 2009 – 2018), CD, Digital
Rum Bar Rds
En voilà une brillante idée que de compiler ces titres jusque là dispersés et pas facilement trouvables !!!
13 titres dont 3 inédits, et que du bon ! Que vous connaissiez déjà les 3 albums du groupe ou pas, voici de quoi ravir vos oreilles !
Rock’n’Roll Punk, Glam, avec quelques emprunts au Heavy 70’s américain (Kiss, Ted Nugent, Grand Funk Railroad…). Des chansons tendues comme un string et pleines de mélodies !
Comme si The Ditches jammais avec les New York Dolls. Dans ces chansons on entend une morgue typique du Punk anglais, des guitares barbelées comme à Ann Arbor, de la haute énergie Rock’n’Roll comme en Suède, et une class folle !
Les Indonesian Junk ont une marque de fabrique qui vous les fait reconnaître immédiatement. Mais surtout ils ont une capacité à composer et à vous balancer dans les dents des titres qui ne s’oublient pas, et c’est ce qui les rend si attachant à mon cœur !!!
En plus ce que j’aime chez les Indonesian Junk c’est leur son cru et direct qui nettoie bien les dents, met en valeur le travail incisif et précis des guitaristes et les mélodies qui sont présente dans chaque morceaux mais n’aseptisent jamais le propos.
It’s Rock’n’Roll, Baby !
https://rumbarrecords.bandcamp.com/album/a-life-of-crimes-singles-and-rarities-2009-2018
[BT]
IDÉES NOIRES
Punk&Skin Fanzine
Vol.00, Supplément Confinement, Vol.01
Punk & Skin Fanzine qui démarre. Et qui démarre fort ! Avec un n°0 et un n°1 sortant de façon rapprochée et avec entre les 2 un ‘Supplément Confinement’ fort bienvenu !
Ce fanzine parisien aux idées claires (« No Racism – No Sexism ») bénéficie d’un certains renouvellement de la scène Skin française, notamment à Paname… ce qui rend son sommaire particulièrement intéressant, et fait découvrir de nouveaux groupes, même à qui suit la scène avec attention !
L’aventure commence donc avec ce : Vol.00 et ses 36 pages A5 (3 euros) derrière sa magnifique couverture en Noir & Rouge (ça, c’est fait!) et justement la parole est immédiatement cédée à Léonard M qui signe le splendide dessin de couv’.
La présentation est très réussie, sobriété, efficacité. Esthétiquement ça claque. Vous me direz chez les skins le style c’est primordial. Certes, mais ici il n’y a pas que ça, le fond aussi importe beaucoup. Comme le prouve ce sommaire impec’ !
Avec, en interview : BROMURE de la Oï entre tradition british et française des 80’s avec même des éléments de Cold Wave.
YOUTH AVOIDERS déjà des vétérans alors que je ne pense pas qu’un des membres du groupe ait atteint les 30 ans, mais ils ont déjà une vraie discographie et surtout ont tournées sur quasiment tous les continents, ce qui prouve bien la qualité de leur Hard Core et leur vitalité.
J’ai découvert CRAN dans ces pages et j’ai beaucoup aimé leur EP sur Une Vie Pour Rien (LE label des skins frenchies) un joyeux mélange de Punk, Post Punk, New Wave et avec une touche de Oï. Le chant féminin atypique donne encore plus de relief à leur musique.
TCHERNOBYL c’est une sorte de work in progress puisque ce très jeune groupe vient d’intégrer un 2ème guitariste qui élargit encore le panel de leurs influences (Oï à la française 80, Post Punk qui colle bien à leur patronyme, Punk…), à suivre donc.
KING PHANTOM de véritables vétérans qui font dans le Speed Rock’n’Roll sous influences Motörhead / Supersuckers. Très très bon !
Vient le 1er épisode (en 7 pages) du BD consacrée aux pérégrinations du skin boy.
Et des interviews express de A CRAN (Oï) a ne pas confondre avec Cran, si vous arrivez à suivre ? Et de CUIR (synthé Punk en solo).
Ainsi qu’un court article sur SATANIC THREAT l’hommage satanique à Minor Threat, des chroniques de disques évidement et un portfolio consacré aux photos de ENZO LUCIA qui par ailleurs illustrent également pas mal des autres pages de ce n°0 d’Idées Noires qui d’emblée met la barre très très haute !
Joie du Covid on a droit à un « Supplément Confinement » un très chouette format : 2 pages A3 recto-verso pliées en 8.
Qui propose à son sommaire des interview de : The WAVE CHARGERS excellent groupe de Surf Music instrumentale qui claque bien à mes oreilles et que j’espère voir enfin bientôt sur scène !
Et de BÉTON ARMÉ un groupe de Oï québécois. Ce supplément est inclus gratuitement au Vol. 01 ! Qui arrive avec sa superbe couverture rose pale et un dessin signé de Jeanne Smith qui nous raconte son parcours et ses influences en matière d’arts graphiques (mais malheureusement pas en musique, probablement dans le n°2 ?).
Ses 36 pages A5 (3 euros) se remplissent des new yorkais de The ROYAL HOUNDS qui apportent en 2020 des influences Oï à l’ancienne pas complètement bloquées dans les 80’s.
On poursuit avec un peu d’exotisme par une interview du trio grec CHAIN CULT qui nourrit son Punk / Hc d(une grosse grosse dose d’influences Cold/Post Punk/New Wave !!!!!
Un des excellents moments de ce n°1 (qui par ailleurs, n’en manque pas, il y a un entretient avec un des photographe du collectif BELLE JOURNÉE EN PERSPECTIVE qui à la fin des années septentes et au début des années 80 à photographiés la scène Punk émergeante (les groupes anglais sur scène et les français partout, finissant même par faire quelques shooting pour des pochettes de disques), une sorte de mythe, quoi.
On enchaîne avec la suite des aventures Bds de Krack A Croc.
Et vient le tour de SQUELETTE de passer à la question. Un groupe français de Oï qui perpétue la tradition.
On part ensuite à Montréal avec le sur actif KARL St-PIERRE qui navigue entre Hard Mod et Oï et sévit dans de nombreux projets musicaux, qui malheureusement ont du mal à exister dans la duré, mais sont bien intéressants.
Cette fois-ci les interviews express sont consacrées aux bruxellois de INSTRUCTOR (Punk / Hard Core). Et à The GLENDAS qui sévit dans le Sixties Punk comme elle/ils disent. Du bien bon Garage Punk avec orgue bien vitaminé comme j’adore !
Puis je découvre qu’entre son éviction des Meteors et la création des Tall Boys, Nigel Lewis avait enregistré un EP sous le nom de The CLAPHAM SOUTH ESCALATORS, puis un album sous le nom de The ESCALATORS.
La section chroniques disques s’est beaucoup étoffé depuis le n°0 et accueil même des chroniques de fanzines, tant mieux.
Pour presque finir ce très stimulant moment de lecture, KARL St-PIERRE revient sous la forme d’une lettre de Montréal dans laquelle il nous parle un peu de sa ville et de sa scène (ou de ses scènes…).
Ah oui, comme le n°0, celui-ci se termine par des tablatures de guitares pour vous faire la main sur un bon vieux titre de Oï !
https://www.facebook.com/IdeesNoiresFanzine
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