The
BLACK WATCH
Magic
Johnson, CD, Digital
Atom
Rds
J’avais
découvert ce groupe et son leader John Andrew Fredrick et j’avais
craqué
sur leur album de 2017
(http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2017/08/chronique-decline-eric-neuhoff-black.html)
et je suis ravi de tomber sur leur nouvel album !
Difficile
de dénombrer les publications du monsieur en matière de musique, et
sachez qu’il est également écrivain ! Avec
plus d’une 20aine de disques (ils aiment beaucoup le format EP)
depuis
1988,
il y a de quoi découvrir une véritable Œuvre !
The
Black Watch se situe clairement dans une catégorie à part, celle
des génies ignorés de la Pop… au voisinage du Jazz Butcher, Paul
Roland, Robyn
Hitchcock…
Un
mélange entre le great american songbook, la Pop Indie à l’anglaise
des glorieuses années 80, un peu de la vision new wave de 1979
(Elvis Costello et ses enfants illégitimes), avec
aussi des éléments péché ici (Folk, Psych 60’s…) ou là
(Indie Rock, Noisy Pop…) pour aboutir à une version délicate de
la musique Pop qui ne sonne jamais mièvre et toujours totalement
intemporelle !
Donc
ce nouvel album démarre tout en douceur, presque toute en langueur,
avec cette Pop musique éternelle mais totalement de maintenant.
Comme au réveil, au début d’une nouvelle journée. Puis après
avoir ingérer un café, au moment où arrive la 3ème
chanson du disque on ressent comme un doux
coup
de fouet, et sans que vraiment le rythme ne s’accélère, le cœur
se met à pomper plus de sang, vos oreilles s’ouvrent plus grand,
comme vos yeux… et les sensations deviennent plus intense ! Tout
comme les chansons !
Des
chansons il y en a ici 16 de quoi se perdre dans les méandres
créatifs du monsieur, de partir voyager avec lui, s’égarer et
revenir au bercail !
Car
ici on n’a pas un album facile qui se donnera à vous corps et âme
dès la 1ère
écoute. Cependant
dès
la 1ère
fois vous avez la certitude d’être devant un grand disque
de musique Pop. Mais il vous faudra de la patience et être attentif
(voir attentionnée pour ne l’écouter que
dans de bonnes conditions), et
peu à peu il se livrera à vous se dévoilant un peu plus à chaque
fois. Comme lors d’une vraie histoire d’amour.
[BT]
PROTO
IDIOT
Find
out for themselves, LP, Digital
Third
Uncle Rds / Rigmarole Rds
Le
trio Mancunien revient avec un nouvel album super
brutal & mélodieux. Dans un genre qui doit autant au Punk Garage
Punk des 90’s qu’au Post Punk originel, au Noise Rock ou au Proto
Punk new yorkais (voir
même au Pop Punk si ça n’était pas un style aussi restrictif).
Un
mélange détonnant, où des mid tempo bruts et bruitistes
réussissent à ne pas sombrer sous des couches d’effets. Et puis
ensuite les Proto (pas si) Idiot enchaînent avec un truc plus
mélodique.
Si
comme moi vous êtes sensible à des groupes comme Mudhoney, Bored!
ou Chrome Cranks alors je vous recommande de poser vos 2 oreilles sur
ce
7ème
album des mancuniens. Qui utilisent les voix de façon remarquable,
celles-ci se mélangent, se nourrissent avec beaucoup de joliesse ! Et
c’est un bon contre poids au jeu de guitare assez percussif et pas
mal bruital !
[BT]
PENELOPE
ISLES
Until
the tide creeps in, LP,
CD, K7, Digital
Bela
Union / Pias
Que
voici une jolie chose !
Un
disque où se rencontre et s’accouple la Dream Pop et l’Indie
Rock 90, dans une ambiance so 2019. Avec quand même pas mal le
charme de la nostalgie, camarade.
Sur
certaines chansons on à l’impression de découvrir une version
Shoegaze de Weezer. Mais le Weezer des grands albums. Puis ensuite
arrive un titre acoustique où la guitare se mélange au piano ou a
des sons aquatiques que sublime la/les voix féminines.
Certaines
voix masculines étant tellement fragiles qu’on les confond avec
celles de leur consœurs.
Un
ensemble qui fait très (Dream) Pop Indie, avec sur certaines
chansons des dissonances noisy mais mélodieuses et des effets de
guitares qui font voyager dans votre tête !
Un
album d’une belle diversité, fouillé, intense et d’une grosse
densité émotionnelle. Avec une face B qui va encore plus loin dans
la variabilité de la musique sans jamais perdre en cohérence !
[BT]
ROCK
HARDI n°55
68
PAGES a5 Noir & Blanc + CD sampler 14 titres, 8
euros
Je
suis toujours super excité quand je reçois le nouveau Rock Hardi
(et ce depuis un long long moment) et ce n’est pas le nouveau qui
va faire baisser ma joie de lecteur !
Ce
que j’aime ici c’est qu’en plus de Rock avec des burnes et des
guitares, on parle aussi livres, principalement Polar mais pas
seulement. Et de Bds.
Comme
toujours la couv’ couleur a été ‘commandé’ à un
illustrateur spécialement pour ce numéro. Consacré aux Wampas à
travers l’avis et les souvenirs de quelques activistes de la scène
française (dont bibi, ce dont je suis extrêmement fier).
Autre
gros morceau de ce n°55 une interview de Tessa Pollitt et Palmolive
2 des survivantes des SLITS (au moment où sort un documentaire sur
le groupe, et comme un complément au livre de Viv Albertine) !
Au
sommaire en interview et sur le CD sampler (avec 2 titres à chaque
fois) : DRUGSTORE SPIDERS, The WYLDE TRYFLES, INDIAN GHOST, BRAD
MARINO, MAD BIRDS, BIKINI GORGE.
Le
3ème
gros morceau de ce numéro est
un
entretient très intéressant avec le REVEREND BEAT MAN.
En
interview également 2SISTERS et le dessinateur DENIS SIRE ! Et plein
plein de chroniques disques, livres & Bds pour de belles
découvertes !
Le
CD contient également 2 titres de JIM YOUNGER’S SPIRIT !
[BT]
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