MADCAPS
Hot sauce, LP, CD,
Digital
Howlin’ Banana / Beast Rds
Le Garage par son versant le + Pop. Voir même une certaine
idée de la Pop des Sixties à nos jours. Avec un côté trépidant, quasi dansant.
Limite frénétique et des arrangements excessivement luxueux pour un penchant
très Pop Baroque qui contrebalance et nourri l’album de diversité : des
ambiances, sonorités, rythmes, moods…
Un disque très enlevé pour la plupart des chansons dans un
esprit ensoleillé qui donne de la joie de vivre et du bonheur existé, et, du
plaisir au fils des écoutes souvent répétées et toujours renouvelé tant ce
disque et riche et variés. Tout en gardant cependant une vraie unité qui prouve
bien que les Madcaps ont une vraie personnalité très attachante et
enthousiasmante.
[BT]
JIM
HARRISON
Grand Maître
Flammarion
Je ne suis pas un énorme lecteur
de Jim Harrison mais à chaque fois je me suis fait embarquer par son univers et
son écriture. Pour celui-ci ça a encore été le cas. Oh combien !
J’ai pris ce « Grand
Maître » car le nouveau roman de Jim Harrison qui vient de sortir est la
‘deuxième enquête’ de Cliff Sunderson. Alors en élève bien appliqué je me suis
dit que j’allais commencer par lire la première. Bien m’en a pris !
Pour raconter brièvement :
c’est l’histoire d’un flic du Nord du Michigan (la région des grands lacs) qui
part à la retraite et voudrait achever sa dernière enquête, celle concernant un
gourou de secte plus que suspecté de pédophilie. Donc voici Cliff partit à sa
suite jusqu’à la proximité de la frontière mexicaine.
Sur cette trame de polar Harrison
tresse un écheveau de réflexions sur les liens entre la religion, le sexe et le
fric à travers l’Histoire. La culpabilité. Le sens de la vie. L’échec. La pèche
à la truite (ben ouai quoi : Jim Harrison quoi). Le voyage. La famille…
beaucoup de choses en somme, mais toujours intégrées au souffle de la
narration. Comme un soutien au rythme de l’histoire (qui n’est pas du tout
celui d’un Thriller).
Un peu contemplatif comme il se
doit.
Et surtout extrêmement emballant.
En tout cas sur moi ça a marché à plein régime.
A tel point que j’ai failli
déroger à ma règle qui veut que je ne lis jamais à la suite deux romans du même
écrivain (tant le risque d’être ensuite désappointé est grand).
Voici donc un roman de Harrison
dans lequel il reprend ses obsessions (la pèche, les indiens, la bouffe, le
temps qui passe, le sexe, l’alcool / l’alcoolisme, l’Histoire américaine… qui
en font un pur livre de Harrison, mais tout en donnant une autre ‘orientation’
qu’habituellement.
Le bon kiff quoi !
[BT]
The ONE
ARMED MAN
Paper bird, LP, CD, Digital
Flying
Cow Prod
Indie Rock avec des cuivres. Mais pas utilisés pour jouer
des riffs façon Soul / Rock’n’Soul, mais plus sous forme d’arrangements :
d’enluminures mélodiques un peu à la façon des Tindersticks ou de Mercury Rev,
voir Calexico, en notablement plus Rock.
Pour son 2ème album le quatuor amalgame de bien
jolies mélodies qu’il joue de façon plutôt musclé mais jamais sans finesse ni
sans raffinement. Il est relativement difficile de rentrer de force les One
Armed Man dans une seule case musicale, ils sont bien de leur temps en cette
façon de faire syncrétique, mais ils apportent dans leurs compositions bien des
éléments qu’on entend rarement ailleurs.
[BT]
HALF MOON RUN
Sun leads me on, LP, CD,
Digital
Glassnote / Caroline
Indie Pop héroïque Post Arcade Fire et pré
Muse (heureusement). Assez syncrétique comme l’époque le pratique : un peu
de Folk, un peu de Post Punk dansant, un peu d’électronique, un peu de Big Rock
aussi… beaucoup d’éléments dans cet assemblage, mais pas trop (à mon goût). On
flirte avec le Rococo mais moi j’ai toujours aimé ça ! Après à chacun de
savoir how much is too much ? En tout cas voici un disque vaste qui laisse
de la place et du plaisir pour les réécoutes.
[BT]
Jeudi
3 Mars : HALF MOON RUN (Pop
Anti Folk grandiloquent, Montréal) + guest, à l’épicerie moderne, à Feyzin (69)
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