A
BUNCH OF JERKS
Anguish
as a second langage, CD, Digital
Rum
Bar Rds
En
dépit du fait que je suis toujours très attentif au sorties de cet
excellent label, et que j’aime bien le nom de ce groupe, le lien de
promo de cet album est arrivé au milieu d’un gros paquet d’autres
sorties,
et la pochette m’a moyennement inspirée, comme en plus il contient
15 chansons ce qui me paraît toujours suspect de prime abord je ne
me suis penché sur cet album que ‘tardivement’ (3 semaines après
sa sortie, rien de rédhibitoire).
Et
j’ai plus que bien fait !
Ce
quatuor de Boston balance ici son 2ème
album, dans une veine Punk Rock lignée historique, un poil cra-cra,
mais toujours mélodieux. Souvent mid-tempo, et plein d’influences
diverses (Pop Punk, Glam, Power Pop, Garage, Rock’n’Roll et même
death country…).
Chez
Rum
Bar Rds
ils aiment beaucoup les groupes à chanteuses, moi aussi.
Surtout
si
comme
ici celle-ci est capable de moduler son registre pour passer du
feulement au hurlement, d’une voix mélodieuse et mielleuse à la
sauvagerie pour parfaitement s’adapter aux divers rythmes des
diverses chansons.
Ce
large registre vocal, d’influences, et de mood rendent cet album
hyper stimulant et chaud de bout en bout en dépit (ou peut-être
même bien à cause) de son grand nombre de chansons. Et en plus il y
a ici de vrais morceaux de bravoures et des hits en puissance !
Foncez
dessus !
[BT]
DENIZ
TEK & The GODOYS
Fast
freigt, LP, Digital
Wild
Honey Rds
C’est
chouette que ce label italien se charge de l’édition européenne
du nouvel album de Deniz Tek ! Ça veut dire qu’on pourra se
le procurer à un prix assez raisonnable (vu l’augmentation des
frais de port internationaux, alors que dans le même temps celui des
porte containers
avec leurs lots de pollutions
et de destructions d’emploi local lui ne semble jamais grimper).
Je
me disais que comme nom de backing band c’était un peu bizarre
mais en fait c’est
en
référence au nom de famille de ses 2 accompagnateurs : Art &
Steve Godoy qui sont avec lui depuis 20 ans (apparemment ils sont
très connu dans le monde du skate, du tatouage et du Punk Rock…).
Comme
je ne suis pas un fan de Radio Birdman (auquel je préfère les New
Christs) je n’ai pas suivit la carrière de Deniz Tek. C’est un
nom que j’ai toujours plaisir à retrouver au fil des chroniques
car j’ai beaucoup de respect pour ce qu’il a effectué avec sa
guitare, mais ça n’est jamais allé plus loin.
Cependant
quand j’ai reçu en promo le lien d’écoute de cet album j’étais
assez excité. Et fut pas mal désappointé par la 1ère
écoute. Mais mon avis à radicalement changé avec les suivantes.
Donc il ne faut jamais se fier à une seule impression concernant un
disque (est-ce
qu’une telle réflexion
est valable dans un autre domaine, c’est un autre débat).
Ici
on reconnaît bien le jeu de guitare et le chant de Deniz Tek, et
tous les fanas du bonhomme seront bien rassasiés
par cet assemblage de 10 chansons formidablement écrite et joué
dans le pur style Tek. Peut-être un peu désarçonnés par un son un
chouilla propre. Mais
bien régalé par la musique !
[BT]
I
MITOMANI BEAT
Figli
dei figli dei fiori, CD, Digital
Area
Pirata Rds
Ce
2ème album
paraît alors que ce combo romain à subit plusieurs changements de
line-up. Et dès le 1er titre
on constate que cette nouvelle formation est percutante, efficace et
excitante. Faisant tourner la musique de I Mitomani Beat à plein
régime.
Voici
un album qui regorge de joie de vivre qui est fortement
communicative !
J’adore
le nom de ce groupe et celui-ci n’est pas du tout mensongé, tant
il donne une indication essentielle sur le style qu’il pratique :
60’s R&B.
Avec
élégance et un relâchement rare chez un groupe revivaliste. Les
Mitomani Beat teintent leur musique de touches Freakbeat, Pop,
Psyché… le tout chanté en italien et ça colle tellement bien
avec leur mélodies !!!
Contrairement
à tant d’albums 60’s Beat ce « Figli dei figli dei fiori »
est très varié, roboratif et complètement passionnant d’un bout
à l’autre ! Le groupe ayant bien plus que du savoir faire !
[BT]
En
concert : Jeudi
28 Novembre
: I
MITOMANI BEAT
(Garage 60's - Rome ) +
YODA’S
(Rock),
à
Champmesle, Rue
Jacques Dalphin, Carouge, à
Genève
Et :
Vendredi
29 Novembre : I
MITOMANI BEAT
(Garage 60's - Rome ), au Bistro Des Tilleuls,
à Annecy
Et :
Samedi
30 Novembre : I
MITOMANI BEAT
(Garage 60's - Rome ), au Triplette Social Club, à Ambérieux En
Bugey (01)
https://www.facebook.com/events/555415175213682/
https://www.facebook.com/events/555415175213682/
JEAN-PIERRE
DIONNET
(avec Christophe Quillien)
Mes
moires, un pont sur les étoiles
Hors
Collection (415 pages, 19 euros)
Pour
être franc pour moi longtemps Jean-Pierre Dionnet c’était le
monsieur qui présentait ‘Cinéma de quartier’ sur Canal + et qui
m’a fait découvrir tout un pan du cinéma populaire : péplum,
western spaghetti, la Hammer… et même si je ne suis pas un
fétichiste de ces choses là, j’avoue que j’ai eut beaucoup de
plaisir à découvrir certains de ces films. Et aussi souvent du mal
à réfréner mes braillements devant un gros paquet des films
programmé tant ceux-ci paraissent vite vain & bâclé.
Mais avant que cela devienne un phénomène de mode il fut un de ceux
qui ont transmit le flambeau faisant le lien entre les cinémas de sa
jeunesse et une nouvelle génération de geek qui s’extasient là
dessus (quand ils n’en sont pas à se pignoler gravement sur le
sujet).
Bien
sûr je savais qu’il avait fait la doublette avec Philippe
Manoeuvre pour présenter ‘Sex Machine’ au sein des Enfants du
Rock. Sauf qu’à l’époque (la première moitié
des années 80) on n’avait qu’une seule télévision à la maison
et que pour obtenir l’autorisation de la regarder le samedi tard et
avec un volume extrêmement réduit j’avais intérêt à avoir été
brillant à l’école…
En
revanche j’ignorais totalement qu’il avait été au lancement de
Metal Hurlant. Bien que totalement ignorant en matière de BD je sais
l’importance historique que ce magazine à dans l’évolution de
ce médium.
C’est
d’ailleurs à cette aventure (protéiforme, avec sa maison
d’éditions Les Humanoïdes Associés, sa déclinaison américaine
Heavy Metal) que Jean-Pierre Dionnet consacre le plus de pages dans
se copieuse autobiographie. Et donc en dépit de mon très faible
intérêt pour le (prétendu et auto proclamé) 9ème art, je me suis
régaler à lire tout ça !
Comme
l’intégralité de ce long et copieux ‘récit de voyages’. Car
l’homme à eut quasiment plusieurs vies, traversé pas mal
d’aventures liées à sa mission de passeur… traversé plusieurs
décennies décisives, fréquenté de nombreux milieu et toucher à
beaucoup de choses (BD, presse, roman, cinéma, musique, coke,
alcool, sexe… et visité quelques villes qui ont depuis totalement
disparues, genre le New York des 70’s ou le Paris des 80’s, ou
Hong Kong d’avant le rattachement à la Chine…).
Et
puis en plus d’être désormais un passionnant homme de radio dans
l’excellent Mauvais Genre, Monsieur Dionnet parle pas mal de style
(vestimentaire…) et de musique pour faire danser ! Forcément
ça force le respect !!!!
Et
un régal de lecture !
À
noter la mention de celui qui lui à permis d’accoucher de ce livre
sur la couverture, une chose bien trop rare dans ce genre
littéraire !
[BT]
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