The
CORDS
S/t, LP, CD, Digital
Skep Wax Rds / Slumberland Rds
Voici le 1er album de ce duo féminin qui nous vient d’Écosse (et ça n’est pas un hasard), jusqu’ici elles avaient publiées une K7 et un flexidisc, ce qui est très indicatif de leur passion pour une vision ‘ancienne’ de l’Indie Pop, dans son versant DIY, early 80’s où les musiciens et activistes écossais avaient une part importante dans la ‘scène’ !
A la première écoute (et ça se maintient lors de toutes celles qui suivent, et pour ma part il y en a eut un paquet tant j’aime ce disque, dont j’ai reçu les éléments promotionnels il y a déjà plusieurs semaines) je suis frappé par la fraîcheur de l’innocence de ces chansons, l’enthousiasme de l’interprétation des deux frangines qui constituent ce groupe !!!!
C’est la 1ère chose qui marque chez ces Cords !
L’autre c’est l’évidence des mélodies qui constituent la base des CHANSONS !
Si le terme d’Indie Pop s’applique c’est bien le cas ici !
Entre Jangle Pop, C86, et Blonde Pop, The Cords prend ce qu’il y a de meilleure de chaque et l’agglomère brillamment !
Les chansons ici présentées sont enthousiasmantes, vivifiantes, entraînantes, belles… et l’écoute de ce 1er album rend incroyablement heureux !
C’est léger et délicieux comme de la chantilly maison, mais jamais écœurant grâce à la formidable simplicité des chansons et la beauté élégiaque des voix ici merveilleusement assemblées !
https://thecordsband.bandcamp.com/album/the-cords-2
[BT]
CASTLE RAT
The bestiary, LP, CD, Digital
King Volume Rds / Blues Funeral Recordings
J’avoue que je n’avais écouté que le single extrait du 1er album de ce groupe, et je m’étais fait une opinion trop hâtive en me disant que comme bon nombre de leurs contemporains sévissant dans la vague du revival trad’ Heavy Metal ils/elle misaient bien trop sur leurs avantages visuels…
En me penchant sur le cas de Castle Rat j’ai été surpris de découvrir qu’ils/elle viennent de New York city alors que je les imaginais plus émerger d’un coin reculé du fin fond du Middle West, et que par ailleurs ils/elle totalisaient un nombre d’écoutes énorme sur les plateformes de streaming, ce qui met un grand coup de canif dans l’idée que leur réputation ne s’est bâtie que sur leur image.
Et puis j’ai eu la curiosité de vraiment me pencher sur ce 2ème album !
Castle Rat si entend pour créer une ambiance guerrière dans son Metal qui doit beaucoup au 80’s mais aussi n’ignore pas le côté evil que la 1ère vague du Black Metal (Bathory et consorts) avait insufflé, ainsi le groupe est en adéquation avec sa pochette et avec l’univers visuel qu’il développe dans ses clips et (plus important) sur scène !
Castle Rat développe un son qui est parfaitement de notre temps, clair et puissant mais qui n’ignore pas la puissance de l’artisanat d’autrefois (à la Evol pour ceux qui se souviennent) ce qui les met loin de côté ‘en plastique’ que trop de groupes actuels ont sur disque !
Évidemment leur chanteuse est un atout indéniable, bien plus pour sa voix que pour se atours, car ici je ne juge que cet album !
En fait il semble que cet album ait été créé comme un tout qui est cohérent grâce à une idée directrice forte, par une chanteuse guitariste qui avait déjà eut une première ‘carrière’ musicale en solo avant cela, et qui fait montre d’une grosse personnalité qui se développe surtout au niveau musical !!!
Les 13 compositions ici présentées sont complexes et ambitieuses mais ne sombrent jamais dans l’ennuie des branlettes de zicos boursouflés que nous infligent trop souvent les productions Metal,
C’est bien la qualité des compositions qui font qu’on revient très souvent écouter ce disque, et l’interprétation serrée et parfois inventive sans sombrer dans la démonstration, qui marque chaque titre. Et un son qui montre que Castle Rat a une vraie personnalité !
La pochette attire fortement l'œil et leur musique retient les oreilles.
L’ensemble est à même de satisfaire le Metaleux le plus exigeant !
https://castlerat.bandcamp.com/album/the-bestiary
[BT]
COWBOYS FROM OUTER SPACE
Exile at the rising house, LP, CD
Relax O-Matic Rds / Nova Express / Lollipop
Comme à chaque fois avec leurs albums (et je les ai tous) il me faut presque un an pour totalement rentrer dans un disque du trio marseillais (ça me fait le même effet avec les Dum Dum Boys). C’est sans doute ce qui me les rend si chères ! Car il me faut creuser creuser dans cet empilement de noirceur Noisy Blues Trash avant de voir la lumière.
Et c’est tellement plus intéressant comme expérience que tous ces disques kleenex…
En plus dans celui-ci il y a parfois des éléments qui font penser à un Bowie (très) enragé. La class, non ?
Est-ce que Marseille est une banlieue de New York ? Les Cowboys From Outer Space sont indéniablement des outsiders qui savent ce qu’ils veulent et font.
Ils vous saisissent par la main pour une balade mortelle au cœur du monstre urbain…
Souvent on dit que les Cowboys sont le pendant français de Chrome Cranks, une sacré référence / comparaison dont ils ont toujours su se montrer digne tout en développant leur propre personnalité. Moi ils me font penser au niveau de l’intensité, de l’univers et de la noirceur à un croisement abâtardit entre La Muerte, The Raymen et Beasts of Bourbon. Rien que ça. Ce genre de références écraserait n’importe quel autre groupe mais pas les Cowboys From Outer Space qui se situent justement à cette hauteur-là !
Ici on devrait en avoir plus conscience et en être tellement fier !
https://cowboysfromoutersapce.bandcamp.com/album
[BT]
En concert : Jeudi 9 Octobre : COWBOYS FROM OUTERSPACE (rock, garage, punk), au Bar Au Gorille, à Gap (05)
https://www.facebook.com/events/1329601645468045
https://cowboysfromoutersapce.bandcamp.com/album/super-wight-dark-wight
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