RHYECE
O'NEILL & THE NARODNIKS
Death
of a Gringo, LP, CD
Beast
Rds
Le
gars Rhyece et son gang (mixte) définit sa musique ainsi : Gothic
Blues
&
Outlaw Country. Et
ça donne des contours mais rien de plus. C’est cowboys australiens
sont les dignes représentants de cette culture typique d’une
certaine scène de down under qui
se voit (se vie) en plein Sud profond… Un fantasme du Delta qui se
prolonge jusqu’à la Nouvelle Orleans…
Les
2 voix masculine et féminine s’entremèlent tout au long de ces 10
chansons qui dans un genre assez éloigné, rappellent l’intensité
émotionnelle du meilleur du Gun Club.
Violon
(souvent), trompettes presque mariachi, guitare acoustique et plein
de petits instruments et/ou arrangements (sifflets à la bouche pour
renforcer le côté western spaghetti) amène cet album sur un
terrain qui nettoye bien les oreilles, comme un orage sur le désert
de Mojave…
Avec
ce 2ème album sur le toujours aussi affuté (et précieusement
focalisé sur l’Australie) Beast Rds Rhyece O’Neill & The
Nardoniks semblent bien partis pour être adopté par notre pays (au
vu des réactions ultra enthousiastes après leurs préstations au
Binic Festival) et sillonner l’hexagone pour répendre leur musique
plaine de romantisme noir et bohème… Comme un havre d’émotions
dans un monde numérisé et pasteurisé !
[BT]
En
concert : Mercredi
5 Septembre
: RHYECE
O'NEILL & THE NARODNIKS
(Gothic
Blues
&
Outlaw Country-
Australie)
+ ZEPAH
(Dark
BluesFolk), au
Brin
de Zinc, à Chambéry – Barberaz
Et
:
Jeudi
6 Septembre : RHYECE
O'NEILL & THE NARODNIKS
(Gothic
Blues
&
Outlaw Country-
Australie)
+
JOHNNIE
CARWASH
(pop garage),
au
Farmer, à Lyon
Et
:
Vendredi
7 Septembre
: RHYECE
O'NEILL & THE NARODNIKS
(Gothic
Blues
&
Outlaw Country-
Australie),
au Bistro des Tilleuls, à Annecy
COURTNEY
BARNETT
Tell
me how you really fell, Lp, CD, Digital
Milk
Rds / Marathon Artists
Moi
je découvre cette australienne avec ce 2ème album (après aussi
plein de single et de EP). Au moment ou un jolie petit buzz, très
très mérité se développe autour d’elle.
La première impression qui saute aux oreilles dès qu’on appuie sur play c’est que ce disque nous replonge vers le meilleur de l’Indie Rock des early 90 matinée de ce que la Pop Inide à fait de meilleure à la toute fin des 80’s. Juliana Hatfield (et ça n’est pas un compliment qu’on va faire à tout le monde tant il faut assumer / assurer au niveau song writing, chant, interprétation…) si on veut allé très vite. Un peu des Muffs (là aussi la référence ne peut pas être utilisée pour quelqu’un qui n’a pas la bonne taille, au niveau talent). Le tout sans avoir oublié les leçons que Sleater Kinney distillent depuis plus de 3 décennies.
La première impression qui saute aux oreilles dès qu’on appuie sur play c’est que ce disque nous replonge vers le meilleur de l’Indie Rock des early 90 matinée de ce que la Pop Inide à fait de meilleure à la toute fin des 80’s. Juliana Hatfield (et ça n’est pas un compliment qu’on va faire à tout le monde tant il faut assumer / assurer au niveau song writing, chant, interprétation…) si on veut allé très vite. Un peu des Muffs (là aussi la référence ne peut pas être utilisée pour quelqu’un qui n’a pas la bonne taille, au niveau talent). Le tout sans avoir oublié les leçons que Sleater Kinney distillent depuis plus de 3 décennies.
Entre
Power Pop et College Rock le mariage parfait entre guitares
électriques
et mélodies, voix féminines et riffs
Quelque
soit la façon que vous écoutiez cet album (par la face A ou par la
B) idéalement composé et équilibré, TOUTES les chansons
paraissent évidentes, délicates mais musclées, simples, directes,
indispensables. Un disque qui donne de la joie de vivre !
Ce
qui est surprenant c’est qu’au final cet album de Courtney
Barnett ne sonne pas revivaliste, nostalgique, passéiste, mais
follement 2018.
[BT]
The
LEGENDARY TIGERMAN
Misfit,
LP, CD,
Digital
Dirty
Water Rds
Le
gars revient avec un nouvel album… dont l’aventure à commencé
comme un road movie en pleine Californie… Musicalement on se
croirait revenu au temps du 1er
album solo d’Alan Vega, revisité par la scène Indie Psyché
Garage de maintenant, avec une forte touche perso qui prouve bien que
le Legendary Tigerman à une vraie personnalité. J’ai toujours
plaisir de suivre de loin en loin la carrière du monsieur , qui s’il
n’est pas mon artiste actuel préféré (mais il y en a tellement)
ne déçois jamais, tente à chaque disque une approche un peu
différente, tente de se renouveler, et parfois même de se
réinventer, ce qui dans le monde sclérosant des one man band est un
exploit. Sûrement parce que lui ne s’est jamais envisagé comme un
one man band et n’a pas envie de se donner de limites !
6ème
album pour l’artiste portugais, entre Blues Punk, Psychobilly proto
electro, Indie Rock très actuel, Crooneries du 21ème siècle, et un
petit côté Brooklyn 2000 qui sonne très frais !!!
Sur
la version avec bonus il y a 4 titres supplémentaires
(le
Misfit Ballads EP)
dont une reprise de Tom Waits qui donne une assez bonne idée de ce
qui est une des influences essentielle du Legendary Tigerman (surtout
dans l’idée qui consiste à surtout faire ce qu’on a envie dans
la musique) !!!
[BT]