vendredi 30 décembre 2016

Chronique : COWBOYS FROM OUTER SPACE + LISA LeBLANC + ADMIRAL SIR CLOUDESLEY SHOVELL + KURSED



COWBOYS FROM OUTER SPACE
Exile at the rising house, LP, CD
Relax O-Matic Rcds / Nova Express / Lollipop
Comme à chaque fois avec leurs albums (et je les ai tous) il me faut presque un an pour totalement rentrer dans un disque du trio marseillais (ça me fait le même effet avec les Dum Dum Boys dont j’attends le nouvel album ces jours-ci avec une grosse impatience). C’est sans doute ce qui me les rend si chère ! Car il me faut creuser creuser dans cet empilement de noirceur Noisy Blues Trash avant de voir la lumière.
Et c’est tellement plus intéressant comme expérience que tous ces disques kleenex…
En plus dans celui-ci il y a parfois des éléments qui font penser à un Bowie (très) enragé. La class, non ?
Est-ce que Marseille est une banlieue de New York ? Les Cowboys From Outer Space sont indéniablement des outsiders qui savent ce qu’ils veulent et font.
Ils vous saisissent par la main pour une balade mortelle au cœur du monstre urbain…
Souvent ont dit que les Cowboys sont le pendant français de Chrome Cranks, une sacré référence / comparaison dont ils ont toujours su s’en montrer digne tout en développant leur propre personnalité. Moi ils me font penser au niveau de l’intensité, de l’univers et de la noirceur à un croisement abâtardit entre La Muerte, The Raymen et Beasts of Bourbon. Rien que ça. Ce genre de références écraserait n’importe quel autre groupe mais pas les Cowboys From Outer Space qui se situent justement à cette hauteur-là !
Et ici on devrait en avoir plus conscience et en être tellement fier !
[BT]


LISA LeBLANC
Why you wanna leave, runaway queen?,
Tôt ou tard
Ah merde alors quel pied cet album !
Le 2ème de la demoiselle. Que je ne découvre que maintenant c’est-à-dire que j’ai raté ces concerts dans le coin… merde alors.
Car franchement ce disque m’a bien soufflé.
Comme celui d’Elli De Mon (qui va d’ailleurs sortir un 10’’ ce printemps) il y a une paire d’année. Certes dans un registre différent mais avec la même intensité.
Lisa LeBlanc est acadienne, aime le banjo, la country, le folk, certaines musiques traditionnelles… bref on pourrait dire qu’elle fait de l’Americana. Mais elle agrémente ça de pas mal de musique cajun et de ROCK, car oui putain ce disque Rock. Pas en permanence (c’est-à-dire sur les titres qui appellent cette vibration) et ça coule dans tous les sillons, ça imprègne et ça nous évite les relents méchamment faisandé qui habituellement sont liés à l’étiquette Americana.
La demoiselle balance 12 titres (dont une reprise ultra musclé au banjo de Ace Of Spades… pas loin d’être le meilleur hommage à Lemmy entendu depuis son décès tant Lisa LeBlanc arrive à restituer l’intensité de l’original).
Bon donc il n’y a pas que du Rock ici loin s’en faut, mais même les allergique à la Folk (comme moi) ou ceux qui frisent l’overdose de banjo (comme moi encore) peuvent se régaler de ce disque bien varié et qui permet à Lisa LeBlanc de prouver qu’elle a une personnalité puissante…
Ce quel prouve tout au long de ce brillant album !!!
[BT]


ADMIRAL SIR CLOUDESLEY SHOVELL
Keep it greasy!, LP, CD, Diogital
Rise Above Rds
Évidement le fait que ce soit sur ce label ça donne quelques indications mais aussi envie de se pencher sur le cas de ce power trio d’Hasting dont voici le 3ème album.
Le groupe semble regretter le ‘bon vieux temps’ que ce soit celui du Rock scandinave à grosses guitares des 90’s, mais aussi celui du Freakbeat 1966, et également du Heavy 70’s qu’ils pratiquent avec chaleur, celle d’un croisement Blues / Soul de fort bon aloi.
Bref on pourrait les ranger rapidement sous l’étiquette Stoner. Ce serait dommage car ils sont bien plus varié que la plupart de ceux qu’on placardise dans ce rayon-là.
Sur ce ‘Keep it greasy!’ (un titre d’album qui sonne comme une déclaration d’intention) on reconnait d’indéniables racines 60’s même si ils ne les mettent pas de toute force sous le nez de leurs auditeurs. Et puis c’est évident ils aiment le Boogie bien gras (moi aussi), le Hard Rock. Et balancent parfois des titres proto NWOBHM joué bien Punky.
Bref ça claque le baigneur et moi je dis : putain j’aime ça !
[BT]


KURSED
Misophone, CD,
Hyp Label / Pias
Un groupe qui se crée après avoir découvert les White Stripes normalement ça devrait me faire fuir… mais comme j’avais bien aimé (plus que ça même) leur EP précédent et qu’en plus ils admettent un faible (comme moi) pour les Artic Monkeys ça m’insite à écouter cet album.
Ce qui se fait avec bonheur tant leur Indie Rock catchy est attachant, percutant, euphorisant dès les premières écoutes. Tout en étant également long en bouche comme les bons crus de votre vignoble préféré.
10 chansons. 10 vraies chansons qui assument leur penchant mélodieux et Pop. Dans une veine très ‘années 10’ (du 21ème bien sûr).
Un beau travail, signé par des orfèvres, du début à la fin : de la composition à la mise en forme instrumentale, au travail sur les voix et le tout est policé (mais pas trop) par une prod’ qui fait un son soyeux sans oublier d’être Rock.
Sortie le 20 janvier 2017.
[BT]


mercredi 21 décembre 2016

Chronique : MOONRITE + GLORIA + LOS RETROVISORES



MOONRITE
S/t, LP,
Soundflat Rds
Ce qui m’a immédiatement marqué (et plu) lors de la 1ère écoute de ce 1er album du duo grenoblois c’est le son d’orgue. Je me suis dit : ‘putain ouai, on dirait Deep Purple mark III’ !
Ce qui pour moi est plus qu’une super référence. D’autant que le chant n’est pas en reste, se montrant à la hauteur d’un tel préambule. Et que justement, le registre de l’orgue ne reste pas uniforme tout au long du disque (allant jusqu’à évoquer parfois un orgue d’église entre Bach et certaines bandes originales de films barrés).
C’est d’ailleurs le côté magistral de cet album : la diversité des ambiances, des rythmes, des moods, des sonorités… qui constitue un disque étonnant à écouter et qui reste très frais à chaque passage qui fait découvrir de nouvelles choses. La formule à deux pourrait faire croire à une musique monolithique il n’en est absolument rien. Bien au contraire !
Moonrite se qualifient eux même de ‘Dark Pop Psych duo’ et c’est bien ce qui très intéressant ils ne rentrent dans aucune scène ou sous genre à 100%. On les sait (regardez leurs clips) et on les sens marqué par le côté musique / ciné d’exploitation. Et aussi par certaines musiques du temps du basculement des 60’s vers les 70’s. Mais on retrouve un tout petit peu d’héritage Garage. Et des côté dark et mystique mais flirtant avec des vibrations très Soulful…
Tout ça rend chaque écoute très intense.
Et je ne peux que chaudement vous recommander de mettre vos 2 oreilles sur cet impeccable album !!!
[BT]
En concert : Vendredi 20 Janvier : Psych Fest Genève, avec : ORGANIC FLOWERS (Soul Jazz 60’s R’n’R) + MOONRITE (Dark Pop Psyché duo) + EYES SHAKER Solo Show (Garage Grooves), au Bouffon de la Taverne, 44 rue de carouge, à Genève
Et :
Vendredi 10 Février : MOONRITE (Dark Pop Psyché duo) + JON & The VONS (Garage Sixties), au Mistral Palace, à Valence
Et :
Vendredi 17 Février : JAMES LEG (Garage Groove excellent et intense, Usa) + MOONRITE (Dark Pop Psyché duo), au Sonic, à Lyon


GLORIA
In excelsis stereo, LP, CD, Digital
Howlin’ Banana Rds
Ok c’est gonflé d’appeler son groupe Gloria, mais disons que ça oriente vers un certain univers et une certaine période musicale…
Comme le laisse espérer la pochette nous voici également dans un univers féminin, beau, accueillant, douillet, où on s’installe pour tomber amoureux.
Le chant des sirènes qui autrefois tenta Ulysse. Un rêve éveillé et évanescent où les mélodies, les instruments, les voix se mélangent en permanence pour créer un univers BEAU.
Ça me fait un peu penser aux écossais de Haight Asbury, avec la délicatesse des groupes qui sortaient sur Sarah Rds ou K Rds mâtiné d’une très délicate Pop 60’s…
Je ne m’attendais pas à tomber sur un album comme celui-là ni d’être autant chamboulé par lui !!!
[BT]


LOS RETROVISORES
Sonido Joanic, LP, CD, Digital
BCore Disc
Il n’y a pas besoin d’être super fort en espagnol (langue dans laquelle ils chantent) pour comprendre le nom de ce groupe et donc leur orientation musicale… dans ce cas-là le medium est le message.
J’aime bien la façon dont ils se qualifient : ‘Spanish Fuzz Soul band from Barcelona, sounds louder than 1968’. Ça oriente bien vers ce qu’on entend sur cet album.
De la vraie musique pour party, très sixties dans l’esprit avec aussi un côté Soul revue (piano, orgue, choristes, cuivres…)…
J’avais découvert Los Retrovisores avec un de leur récent EP et ça m’avait bien accroché, je ne savais pas si ça tiendrait sur la durée d’un album, la réponse est indéniablement oui.
Pour ce 2ème LP ils ont fait appel à Mike Mariconda, qui comme toujours leur a fait un son chaud, onctueux mais aussi acéré et bien plaisant pour mes oreilles de rockers.
10 chansons, seulement, mais 10 vraies chansons qui font gigoter les genoux, chanter en yaourt, dodeliner de la tête et siffler sous la douche. Parfait !
[BT]



dimanche 18 décembre 2016

Chronique : SORE LOSERS / DUSTAPHONICS / PAL n°1 / R'n'C'S



The SORE LOSERS
Skydogs, CD, LP, Digital
Ultra Elektric Rds
3ème album pour ces belges qu’on compare volontiers aux Raconteurs / Black Keys je précise ça pour ceux qui écoutent ce genre de groups (ce qui n’est pas mon cas) on dit aussi qu’ils ont la même intensité que leurs compatriotes de Triggerfinger ce qui me parle (et m’intéresse) plus. Effectivement comme eux difficile de les rattacher à un courant précis.
The Sore Losers réussissent à moderniser le concept de Rock éternel à guitares en l’amenant dans les années 2010… Pas mal marqué par l’Indie Rock 90, le Stoner (versant Torche / Fu Manchu), le Rock classieux des 80 (Only Ones, Steve Wynn…), une certaine vision du Rock un rien Bluesy, et une Power Pop bien couillu.
Ce qui marque le plus sur ce ‘Skydogs’ c’est bien la qualité des 10 chansons bien directes et serrées qui atteignent pile leur cible : votre cortex avec un joli côté catchy, et immédiatement mémorisable. En plus une fois dans votre cerveau elles ne sont pas prête d’en sortir : tant mieux !
[BT]


DUSTAPHONICS
Johnny & Bo, LP, CD, Digital
Dirty Water Rds
Dès la pochette tout est dit, ou Presque.
Un coup d’œil dans le rétro, pour recombiner plusieurs héritages afin de créer de nouvelles chansons qui s’adapteront à l’univers foisonnant de ce groupe multiple de Londres.
Entre Garage Rock, 50’s Grooves, R&B, Punk 77, Mariachis, Surf – Twang, Girl Group, bandes originales de films, Rocksteady… des musiques qui font aimer la vie plus intensément.
11 chansons pour s’éclater…les Dustaphonics s’amusent avec tout ça pour perpétrer cette tradition de la Party Music.
Merci à eux !
[BT]


PAL n°1 (juillet 2016)
40 pages A4 couleur, imprimé, dos carré collé
5 euros
C’est toujours excitant de voir débarquer un nouveau fanzine papier. Celui-ci est très beau, avec une présentation aérée (un poil trop selon moi, mais c’est un 1er numéro).
Au sommaire : Buddy Rds, des portraits de Nicolas le programmateur de l’Espace B, Xavier celui de La Maroquinerie, Laurie et Michael les organisateurs du Paris Psych Festival. Plein de photos de concerts qui donnent des regrets d’en avoir raté certains. Une mini-série de ‘photos de mode’, un portrait de Ozzie Wright (le surfeur / musicien). Un ‘résumé’ de la conférence donnée par Herbie Hancock à propos de Miles Davies.
C’est éclectique, de très bon goût et très esthétique. En plus ils/elles annoncent le n°2 pour début 2017. Je suis impatient de le lire. D’autant que ce sera un spécial groupe scandinave.
A suivre de très près ! info@pal-fanzine.com
[BT]


R’n’C’S
When the cat becomes a tiger, LP+CD, CD, Digital
442ème Rue / Trauma Social / Crashtaste 666
J’aime bien le nom de ce groupe en dépit du fait que je n’arrive pas à le prononcer quand j’en diffuse dans l’émission. Je trouve la pochette de ce 4ème album très belle, et son titre hyper signifiant.
Pourtant il m’a fallu pas mal m’accroché et écouter, réécouter ce disque avant de voir la lumière. Car à la 1ère impression on pourrait croire qu’on est en présence d’un énième disque de Punk Garage Punk / Heavy Punk / Speed R’n’R…basique.
Cependant comme j’avais beaucoup leur album de 2009 « From the ride of death » je l’ai réécouté régulièrement et bien m’en a prit
16 titres en 30 mn vindicatifs, solides, rugueux, tirant parfois vers le Hc 1ère vague, et qui ont souvent un truc accrocheur. Surtout si vous le jouez très fort !
Le trio de R’n’C’s envoi un joli paquet de bombes qui vont vous arracher les dents, mais de façon chirurgicale. Si vous aimez Zeke, les Dwarves ou autres désingueurs de carburateurs du genre alors jetez-vous là-dessus vous allez vous régaler.
En commandant cet album n’oubliez pas de demander qu’on vous envois le mini zine (gratuit) 442ème Rue (à lire ici aussi : http://www.la442rue.com/file/fanzine121.pdf). Et explorez leur catalogue de VPC avec plein de jolie chose.
Prochaine sortie : un tribute à Lemmy / Mötörhead co-produit par 6 labels, avec au menu : The Chuck Norris Experiment / King Mastino / The Hip Priests / Bitch Queens (soit les 4 même groupes présent sur le EP tribute à Alice Cooper coproduit par les même labels)…
Précommande entre le 24 décembre (anniversaire de Lemmy) et le 28 décembre (date de sa mort).
Et en plus 442ème Rue c’est aussi des émissions de radio ! http://www.triagefm.fr/

[BT]

mercredi 14 décembre 2016

Chronique : The HOST + ELECTRIC MOON + GENTLEMENS + ABUS DANGEREUX n°140



The HOST
Sound the charge, CD, Digital
Autoproduction
J’avais déjà beaucoup aimé leur album ‘Love, birth and disillusions’ de 2011. Ensuite il y a avait eu un EP en 2013. Il aura fallu être patient pour gouter à ce nouvel album du quatuor de Marseille.
Ce que j’aime avec leur musique c’est que tu ne peux pas citer un nom pour qualifier leur musique, ni même 3 ou 4. En fait leur Rock Folk Indie Power Pop ne se résume pas vraiment à une chapelle et c’est un des gros charmes de ce disque.
En fait The HOST font partie de la (pas si) grande famille des défenseurs & pratiquants d’un Rock éternel orienté guitare mais ou la mélodie et le chant sont primordiaux.
Une tradition entre Only Ones et, et, et ben pas facile à dire… des Dogs de maintenant.
Le son et la prod’ sont incisif, puissant et précis (genre Fu Manchu dans son versant le plus Pop musclé, ou Torche virant Power Pop ou les moments les moins barré de And You Will Know Us…).
Pour cet album magistralement réussit ils ont reçu l’aide de rien de moins que Ken Stringfellow, sur la moitié des 13 chansons ici présente. Mais en fait on ne fait pas de différence car cet album est hyper homogène et incroyablement tendu et mélodieux de bout en bout.
[BT]


ELECTRIC MOON
The doomsday machine, CD, Digital
Sulatron Rds
Putain il vous attaque d’entrée avec son krou krou (*) à la guitare ce 3ème album du groupe d’Acid Rock allemande qui vient d’être réédité !
Heavy Psyché planant mais bien lesté de guitares qui sont là pour vous nettoyer les conduits auditifs. Avec tact et en profondeur.
Souvent Noisy, pleine d’effets en emmitouflées parfois par la voix vaporeuse… nous voici en plein trip musical. Avec ces 5 titres cet album de 80 mn vous propulse dans le vide interstellaire à la poursuite d’Alien dans un vaisseau à la carcasse métallique et fantomatique.
Ici on laisse le temps et l’espace agir ! Les titres font entre 5 et 21 mn (et ne sont jamais chiant, ils ne paraissent même pas long, ce n’est pas un mince exploit ça) histoire de vous laisser infuser dans la marmite sonore pour que vous soyez bien remplis de force et de leur beauté !
[BT]    (* courtesy of Stephane Di Spirito)


GENTLEMENS
Hobo Fi, LP, CD, Digital
Area Pirata
Bon leur nom n’est pas hyper remarquable, en revanche leur musique l’est ! Intrigante également. Tout comme cette pochette dépouillée.
Le titre du disque ‘Hobo Fi’ donne une certaine idée de : voyage, diversité, grands espaces…
13 titres d’une espèce de Trash Rock Blues Country Punk Swamp Pop déglingué, mais toujours mélodieux et donc écoutable avec délectation. Ouai 13 chansons mais rien de superflu, ce qui est assez rare pour être fortement mis en valeur.
Les 3 gars se partagent la guitare, la batterie et le chant, ce qui amène une vraie variété à chaque chanson, sans que cela ne sonne artificiel, ni ne fasse de cet album un puzzle constitué de pièces rapportées. Au contraire on est là avec un album homogène, divers et qui fait bien voyager dans des trains (réels ou fantasmés) à travers les grands espaces américains, de ‘Memphis à New York en passant par Chicago’.
Parfois aussi une chanson est constituée autour d’une mélodie à l’orgue sur laquelle se greffe les guitares et la batterie pour se laisser driver vers une sorte de Garage lymphatique et envoutant.
Comme l’intégralité de cet album des Gentlemens !!!
[BT]


ABUS DANGEREUX n°140
40 pages imprimés couleurs + CD sampler : 5 euros. Abonnement : 5 n° = 20 euros
Whaou quand même 140 numéros ça force le respect. Donc il a fallu sortir un bel objet et je crois que c’est réussi.
Déjà la couv’ me plait beaucoup : la photo est bien et le groupe tellement excellent.
Et puis le sommaire il calme !
D’autant plus que l’écoute de certains titres sur le CD sampler qui accompagne une fois de plus le méga fanzine m’a fait me précipiter sur certaines interviews : Bill Pritchard ou Hugo Race par exemple, et même Sylvain Vanot.
Il y aussi au sommaire des gens dont j’avais envie de lire les interviews dès que j’ai vu le sommaire : The Posies bien sûr, Popincourt, Norma Loy, James Leg et les 2 ‘vétérans’ derrière le label Ninteen Something (illustré sur le CD sampler par un titre des excellents Hydrolic System). Sans compter ceux que je connais déjà mais que j’adore : The Rainbones et Acapulco Lips !
Et comme toujours avec Abus Dangereux il y a des découvertes : Rendez-vous, Laish, Otto Niklasson Elmeras, El Botcho, Todo Aparenta Normal, Joeys Coop, Le Villejuif Underground. Tout ça vous le retrouvé dans les pages et en écouter sur le CD accompagnant le n° 140.
Mais il y en a encore plus avec des interviews de : Bad Juice, The Crumble Factory, Too Long Rds, Talitres Rds qui fête ses 15 ans, The KVB, et un papier sur les récentes rééditions de The Bevis Frond. Et des kilos de chroniques disques, livres et fanzines.
Le tout pour seulement 5 euros le n° (ou 20 pour 5 si vous vous abonnez) toutes les infos ici : http://www.abusdangereux.net
Amis grenoblois vous pouvez acheter ce numéro d’Abus Dangereux ainsi que les 3 précédents chez Disco’Rama, 12 rue Gérin (vers la place St Bruno)
[BT]



mardi 13 décembre 2016

TOP ALBUMS 2016

1 :        KYLE CRAFT          « Dolls of highland »                         (Sub Pop)

2 :        EBBOT LUNDBERG & The INDIGO CHILDREN        “For ages to come”     (Akashic Rds / Rough Trade)                         http://www.ebbotlundberg.se/ 

3 :        MARTIN GORDON            “Gilbert, Gordon & Sullivan”       (Radiant Future Rds)

4 :        CHEAP STAR           “Songs for the Farrely brothers”        (Z&Zoé Rds)

5 :        The GALILEO 7       “Live-O-Graphic”                              (Fools Paradise)
6 :        JANGLE BAND       “Edge of a dream”                             (Pretty Olivia Rds)
7 :        EYES SHAKER        “Paon Paon”                                      (Autoproduction)
8 :        The LONELY DOGS                       “It’s about… love”                (Autoproduction)
9 :        FRENCH BOUTIK   “Front Pop”                                       (Copase / Detour Rds)
10 :      The BIDONS             “Clamarama”                                     (Area Pirata)
11 :      The RAINBONES     “Secret slave”                                    (Nowhere Men / Youz)
12 :      The MISSING SOULS         “S/t”                                       (Dangerhouse Skylab)
13 :      ACAPULCO LIPS    “S/t”                                                   (Killroom)
14 :      SOL HESS & The SYMPATIK’S    “The thing we know” (Catulle & Ramon)
15 :      RISING STEEL        “Return of the warlord”                    (Mighty Music)
16 :      SUN DIAL                “Made in the machine”                      (Sulatron Rds)
17 :      PENNY COCKS       “Fake gold and broken teeth”                       (BCore Disc)
18 :      DUSTROY                “Star in the grey sky”                        (Autoproduction)
19 :      PISSINBOY              “Gentleman of leisure”                      (Catapulte / Larsen)
20 :      GLORIA                    “In excesis stereo”                             (Howlin’ Banana Rds)
21 :      MOONRITE              “S/t”                                                   (Soundflat Rds)
22 :      WHISKY OF BLOOD         “Sexy woman of the devil”   (Autoproduction)
23 :      The HOST                  “Sound the charge”                           (Autoproduction)
24 :      OS PONTAS             “Fuzz jungle”                                     (Groovie Rds)
25 :      The ZEMBLAS         « Better call Soul »                            (F.F.Fascination / Dangerhouse Skylab)      
26 :      The BARBACANS   “A monstrous self-portrait”               (Area Pirata)
27 :      ZËRO                         “San Francisco”                                 (Ici d’Ailleurs)
28 :      WINNERS AFTERSHAVE « Desperate to please »          (Autoproduction)
29 :      The MISSING SEASON      “Getting back”                       (Les Disques Normal)
30 :      The DRONES                        “Feelin kinda free”                            (TSF)
31 :      The LIMINANAS     “Malamore”                                       (Because)
32 :      GASPARD ROYANT          “Have you meet…”               (Jive)
33 :      BARB WIRE DOLLS          “Desperate”                            (Mötörhead Rds)
34 :      MARS RED SKY     “Apex III”                                         (Listenable)
35 :      The FADEWAYS      « Teenage hitsville !! »                       (Soundflat Rds)