GALLON DRUNK
The
soul of the hou, LP, CD, Digital
Clouds
Hill / Rough Trade
Etrange album que ce nouveau Gallon
Drunk. Mais étrange : c'est bien ! Surtout de la part de Gallon Drunk.
Attention cet album a un charme vénéneux qui finit par vous intoxiquer un
maximum !
Bien Que, au départ je ne l’ai pas
trouvé terrible (et pourtant j’ai tous leurs albums étant accro à leur musique
depuis la 1ère fois que je les ai vu à Reading en 1992), voir
décevant. Mais un groupe qui compte autant pour moi forcement je l’écoute et le
réécoute. Et au final j’ai bien fait !
Ce disque ce révèle doucement. Il semble
être calme et posé, mais en fait il est vraiment insidieux et fini par hanter
votre âme (si tant est qu’il vous en reste une) !
Comme à chaque fois : la musique de
Gallon Drunk parait être toujours la même, alors qu’en fait elle est aussi
différente, un exploit que peux de groupes peuvent se targuer de réussir !
[BT]
The PAINS OF
BEING PURE AT HEART
Days
of abandon, LP, CD, Digital
Fierce
Panda Rds
Moins clairement marqué Shoegaze que les
précédents mais tout aussi excellent le nouvel album des new yorkais montre le
côté le plus ensoleillé (assez bien symbolisé par la pochette) et il sort judicieusement le 2 juin.
Un album qui nous replonge
merveilleusement en 1986 avec son côté Indie Pop assumé. Pensez Field Mice ou Morrissey en plus
primesautiers et enjoués. Avec même une petite touche ‘commerciale’ (dans le
meilleur sens du terme : l’achèvement d’un travail bien fait) dans le fait
d’assumer l’évidence de certaines mélodies pour en faire de BELLES POP SONGS
simples, accrocheuses et directes. Un petit clin d’œil à la Blonde Pop pour la fraîcheur
et l’innocence…
Plus toujours cette touche d’élégance et
de légèreté. Ainsi qu’un travail fin, précis, complexe sur les voix, les
chœurs, le mélange dans les tessitures, et dans les sonorités. Ce qui peut
évoquer l’œuvre de Kate Bush.
Des tubes évidents émaillent ce disque
sans en alter la cohérence en tant qu’album.
The Pains Of Being Pure At Heart creuse tranquillement son propre sillon, façonne une musique d’une grande beauté qui combine certaines ‘traditions’ de la Pop pour produire une œuvre qui caractérise parfaitement les années 2010. Ici pas d’odeur poussiéreuse comme dans les revivals, mais le bonheur d’écouter de la BONNE MUSIQUE !
The Pains Of Being Pure At Heart creuse tranquillement son propre sillon, façonne une musique d’une grande beauté qui combine certaines ‘traditions’ de la Pop pour produire une œuvre qui caractérise parfaitement les années 2010. Ici pas d’odeur poussiéreuse comme dans les revivals, mais le bonheur d’écouter de la BONNE MUSIQUE !
[BT]
Comme
j’avais été totalement subjugué par leur concert au Sonic à Lyon il y a une
paire d’années je vous conseil aussi d’allé les voir :
En concert : Dimanche 8 Juin : Festival Roulez Jeunesse, avec : à partir de 12h : ALEXIS AND THE BRAINBOW (pop) + ONLY REAL (pop - Londres, UK) + FEAR OF MEN (pop - Brighton, UK) + THE PAINS OF BEING PURE AT HEART
(pop - New York, USA), au Vélodrome Georges Préveral du Parc de la Tête d'Or, à Lyon
et à partir de 20h : DUCHESS SAYS (Synthé Punk, Montréal) + LAS KELLIES (post-punk - Buenos Aires, Argentine), after by TOO GIRLY DJs (riot grrrls dj set), au
Club Transbo à Villeurbanne
ALLIGATOR
Runners,
LP
Coproduction Gateau Blaster, Clapping Music, Corn Dog, Mon
Cul
Duo féminin ‘de Lyon’ mais qui semble
venir d’un autre lieu et d’une autre époque. Ce qui est tout à fait normale
parce que les 2 filles se sont rencontrées à Atlanta en 2009, et que la forme
duo basse / batterie semblait passée de mode depuis de nombreuses années. Mais
avec sa forte personnalité Alligator montre que cette formule n’avait pas
encore livrée toute sa substance !
Regroupe sur la face A leur première K7
et des nouveaux titres en face B.
Comme Elisian Fields mais dans un genre
totalement différent la musique d’Alligator tient beaucoup sur le charme
agissant de la voix. Et la en plus il y en a deux !
Ainsi que sur la prédominance de la
basse (héritière du Post Punk, de la New Wave tout autant que d’une certaine
scène Indie Us des 90’s voir de la mère Kim Deal, enfin du temps où elle avait
la forme).
C’est vrai que la formule du duo batterie / basse peut paraitre limitée dans
ses possibilités, mais Alligator prouve qu’il n’en est rien. D’ailleurs sans
être prévenu au préalable on peut écouter cet album sans être frappé par le
fait qu’il n’y a « que » deux instruments.
L’utilisation de la batterie est ici
bien différente de celle qu’on entend dans un groupe de Rock ‘traditionnel’
sans virer pour autant à l’expérimental ou au bruitisme. Alligator navigue un
peu dans les même eaux que Talk Normal, un duo de filles également, mais ça
n’est pas la raison de cette association tant les deux groupes ont en commun de
sortir la formule des sentiers battus tout en restant accessible.
Un album envoutant !
[BT]
Et
juste pour finir je vous ai déjà dis tous le bien que je pense du dernier n° de
ROCK HARDI si vous ne l’avez pas encore commande, doublez la doser et prenez
celui-ci aussi ! Je viens d’en terminer la lecture c’est un régal ! http://rockhardi.blogspot.fr