samedi 30 novembre 2019

Chronique : ZAC + JAMIE 4 PRESIDENT + The DEVILS


ZAC
S/t, LP, CD, Digital
Damaged Goods Rds
Voici le 1er album de Lorenzo Moretti (le guitariste de Giuda) qui est accompagné par Tiziano et Pablo Parli… ils sont originaire de la périphérie de Rome, et réalisent ici un GRAND DISQUE DE MUSIQUE POP !
Une sorte d’instant classic ! Un hommage à tout ce qui nous à fait frissonner dans la Pop musique des 60’s & 70’s ! Power Chords, refrains extra terrestrials, mélodies de rêves, arrangements simples, efficaces et cependant sonnant presque luxuriant (comme chez un Phil Spector en plein trip freakbeat)...
Une merveilleuse collection de Pop songs qui n’a pas peur de la balade au piano, du mid tempo ou de gonfler ses biceps (petits mais costauds, comme il se doit) !
Ces amoureux, des mélodies et du son, n’ont pas craint de démarrer leur 1er album par deux chansons qui semblent similaires mais montrent dès la 2ème écoute la capacité de ZAC à faire des choses variées avec des ingrédients basiques mais cuisinés avec un goût exquis ! Le meilleur de la tradition de la grande cuisine de maison italienne !
Certes leur patronyme n’est pas formidable, et la pochette pas super belle, mais putain leurs chansons elles sont merveilleuses !
[BT]
JAMIE 4 PRESIDENT
Consolation prize, LP, Digital
Bcore Disc
Ce quatuor anglo-espagnol revient pour un enthousiasmant 4ème album. J’avais déjà bien craqué sur celui d’avant (http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2017/09/chronique-four-by-art-darts-dayoffs.html ), et je replonge sur celui-ci !
Ce disque rassasiera les fans d’Indie Power Pop orienté 90’s / Slacker Rock… Quelque part vers ce que faisaient les Fastbacks, Rentals, Posies, Weezer… mais revu 2019.
Bien dans la tendance rétro / nostalgie 90 (mais ça se comprends qu’est-ce que ça été bien), et surtout uniquement dans le plaisir de jouer une musique euphorisante, qui distille beaucoup de joie de vivre. Même si comme le titre de cet album et sa pochette déjà un peu pastelle l’indiquent il y a beaucoup de mélancolie dans le fond de tout ça !
12 chansons pleine de refrains, de guitares mélodieuses, de refrains, de Moog catchy, de refrains… de petits clin d’œil vers les Pixies et de constructions de chansons qui sont plus que ce qu’elles semblent initialement.
Le résultat final c’est un gros gros paquet de bonheurs du quotidien, et en plus ça se reproduit aussi souvent qu’on passe cet album, qui est capable de pas mal de modulations pour rester frais à chaque écoute !
[BT]
The DEVILS
Iron butt, LP, CD, Digital
Voodoo Rhythm Rds                           
Le duo / couple napolitain revient avec un nouvel album toujours chez Voodoo Rhythm Rds (ce qui est toujours un gage de qualité). Un 2ème LP qui déboule bien vite après le 1er alors que celui-là avait été suivit par une longue tournée… ce qui pourrait faire craindre qu’il/elle aient succombé au syndrome il faut battre le fer pendant qu’il est chaud...
Que nenni.
Pourtant de battre ici il est pas mal question !
Jouant toujours sur l’imagerie religieuse outragée et le sex kinky (cravache, fouet…) cet album qui est constitué de deux faces relativement distinctes commence par vous battre, vous avoiner, vous bousculer avec des titres courts et bien percutants. Comme on cogne sur la viande pour l’attendrir.
Ensuite sur la face B (qui est à peine moins violente) se trouvent d’excellentes chansons qui rampent en vous trottent dans la tête comme des cafards obsédés…
Alors que le créneau duo guitare / batterie Blues Trash Lo-Fi Garage commence à être bien encombré les Devils eux sont en train de se créer un vrai style assez inoubliable. C’était évident en live ça le devient désormais sur disque !
Alors que cet album a été ‘longtemps’ épuisé Voodoo Rhythm Rds vient de le represser, à l’occasion de la nouvelle tournée européenne du duo !
[BT]
En concert : Mardi 3 Décembre : The DEVILS (Trash Garage Punk, Voodoo Rhythm Rds, Naples) + DJ Whisker, au Mistral Palace, à Valence
Et :
Mercredi 4 Décembre : The DEVILS (Trash Garage Punk, Voodoo Rhythm Rds, Naples), à La Makhno, 4 place des Volontaires, à Genève

mercredi 27 novembre 2019

Chronique : INDONESIAN JUNK + SHANTIH SHANTIH + WASHINGTON DEAD CATS


INDONESIAN JUNK
Spiderbtes, CD, Digital
Rum Bar Rds
Première phrase de cet album : ‘Christine, you’re so mean’ et voilà je suis déjà amoureux !!!!
Bon faut dire que ce trio de Milwaukee à tout pour me plaire avec son Punk / Glam élégant et bien canaille ! Entre les Boys, Hanoi Rocks, les Damned période ‘Machine Gun Etiquette’ et Sham 69 époque ‘Hersham Boys’.
Putain leurs chansons et ces terribles refrains rentrent tellement bien dans mon cerveau… Un peu l’album après lequel Johnny Thunder à couru toute sa vie. Ça devrait suffire comme compliment, non ?
Ici on retrouve tout ce qu’il faut : du Rock’n’Roll, des amours déçus, de la Power Pop tirant vers le Punk 77, des sales filles, des riffs qui font mouches, une section rythmique qui joue serrée et se colle à tout ce que la guitare propose, des hooks bien catchy, un bon chanteur, des backing vocaux ultra efficaces et une 2ème voix qui vient de temps en temps apporter un peu de renouveau.
Si le plus difficile dans la vie c’est de faire simple et évident, alors Indonesian Junk ont réalisé le plus dur : un album qui semble faire parti de votre vie depuis toujours !
[BT]
SHANTIH SHANTIH
Someone, anyone ?, LP, Digital
Wild Honey Rds
J’avais totalement raté leur 1er album sortit en Europe déjà chez Wild Honey Rds qui récidive ici pour le 2ème. En toute logique puisque ce groupe majoritairement féminin (3 filles aux voix, guitares et batterie et un bassiste) à en son sein des expat’ italiennes… Venant d’Atlanta il y a dans sa musique quelques racines twangy ce qui donne une couleur très particulière à leur Indie Garage Poppy stuffs… Beaucoup de charme qui devraient faire frissonner les oreilles des fans des Subsonics (une référence que je n’offrirait pas à n’importe quel groupe).
9 chansons joliment Pop, pleinne d’innocences perverses, de naïveté et de menaces adolescentes… Des voix de petites pestes grimées en petites filles sages… des mélodies envoûtantes et presque Surfisantes… Comme une version très Pop et féminines des TV Personnalities (celle-ci aussi de référence elle se mérite).
Une excellente découverte sur Wild Honey Rds qui réalise un deuxième semestre très haut de gamme !
Un album beau et mystérieux à l’instar de sa pochette !
[BT]
WASHINGTON DEAD CATS
Attack of the giant purple lobsters !, LP, CD
Devil Deluxe Music / Pias
Un nouvel album des WDC est toujours un événement que les fans (dont je suis) attendent avec impatience ! Donc le voici, avec 15 nouvelles chansons.
Comme toujours le sextet à fait les choses bien avec une très belle mise en images pour ce concept album sur l’attaque des homards violets qui est tout autant un hommage aux films de séries B à Z qu’ils aiment tant qu’une dénonciation des risques que l’espèce humaine fait courir à la planète.
Tout comme l’image le son est très soigné avec notamment beaucoup de voix / chœurs masculins / féminins qui viennent soutenir des compositions bien musclées.
Pour le reste la formule n’a pas changée (et pourquoi le faire vu qu’on aime tellement ça) : Psychobilly Surf Rockabilly Garage Country & Western Mariachi toujours avec un esprit Punk pas traditionnel… Tout ce qu’on aime chez les Wash !
Ici s’ajoute un côté crooner et bande originale de film (filiation Ennio Morricone), évidement vu le concept…
La voix de Mat Firehair est toujours aussi reconnaissable et extraordinaire, d’autant qu’il essaie de lui donner de nouvelles modulations… La présence des cuivres apporte toujours autant aux chansons, et la richesse des ‘arrangements donne de l’épaisseur à chaque morceau.
Et comme d’habitude les Washington Dead Cats ont écrits tout un (gros) lot de formidables morceaux plus une paire d’hymnes à hurler avec eux en concert !!!
[BT]
En concert : Jeudi 28 Novembre : WASHINGTON DEAD CATS (Psychobilly) + HYSTERY CALL (Heavy Rockabilly), au Rock’n’Eat, à Lyon
Et :
Vendredi 29 Novembre : The WASHINGTON DEAD CATS (Psycho Garage A Billy), au Brin de Zinc, à Chambéry – Barberaz

vendredi 22 novembre 2019

Chronique : A BUNCH OF JERKS + DENIZ TEK + I MITOMANI BEAT + JEAN-PIERRE DIONNET


A BUNCH OF JERKS
Anguish as a second langage, CD, Digital
Rum Bar Rds
En dépit du fait que je suis toujours très attentif au sorties de cet excellent label, et que j’aime bien le nom de ce groupe, le lien de promo de cet album est arrivé au milieu d’un gros paquet d’autres sorties, et la pochette m’a moyennement inspirée, comme en plus il contient 15 chansons ce qui me paraît toujours suspect de prime abord je ne me suis penché sur cet album que ‘tardivement’ (3 semaines après sa sortie, rien de rédhibitoire).
Et j’ai plus que bien fait !
Ce quatuor de Boston balance ici son 2ème album, dans une veine Punk Rock lignée historique, un poil cra-cra, mais toujours mélodieux. Souvent mid-tempo, et plein d’influences diverses (Pop Punk, Glam, Power Pop, Garage, Rock’n’Roll et même death country…).
Chez Rum Bar Rds ils aiment beaucoup les groupes à chanteuses, moi aussi.
Surtout si comme ici celle-ci est capable de moduler son registre pour passer du feulement au hurlement, d’une voix mélodieuse et mielleuse à la sauvagerie pour parfaitement s’adapter aux divers rythmes des diverses chansons.
Ce large registre vocal, d’influences, et de mood rendent cet album hyper stimulant et chaud de bout en bout en dépit (ou peut-être même bien à cause) de son grand nombre de chansons. Et en plus il y a ici de vrais morceaux de bravoures et des hits en puissance !
Foncez dessus !
[BT]
DENIZ TEK & The GODOYS
Fast freigt, LP, Digital
Wild Honey Rds
C’est chouette que ce label italien se charge de l’édition européenne du nouvel album de Deniz Tek ! Ça veut dire qu’on pourra se le procurer à un prix assez raisonnable (vu l’augmentation des frais de port internationaux, alors que dans le même temps celui des porte containers avec leurs lots de pollutions et de destructions d’emploi local lui ne semble jamais grimper).
Je me disais que comme nom de backing band c’était un peu bizarre mais en fait c’est en référence au nom de famille de ses 2 accompagnateurs : Art & Steve Godoy qui sont avec lui depuis 20 ans (apparemment ils sont très connu dans le monde du skate, du tatouage et du Punk Rock…).
Comme je ne suis pas un fan de Radio Birdman (auquel je préfère les New Christs) je n’ai pas suivit la carrière de Deniz Tek. C’est un nom que j’ai toujours plaisir à retrouver au fil des chroniques car j’ai beaucoup de respect pour ce qu’il a effectué avec sa guitare, mais ça n’est jamais allé plus loin.
Cependant quand j’ai reçu en promo le lien d’écoute de cet album j’étais assez excité. Et fut pas mal désappointé par la 1ère écoute. Mais mon avis à radicalement changé avec les suivantes. Donc il ne faut jamais se fier à une seule impression concernant un disque (est-ce qu’une telle réflexion est valable dans un autre domaine, c’est un autre débat).
Ici on reconnaît bien le jeu de guitare et le chant de Deniz Tek, et tous les fanas du bonhomme seront bien rassasiés par cet assemblage de 10 chansons formidablement écrite et joué dans le pur style Tek. Peut-être un peu désarçonnés par un son un chouilla propre. Mais bien régalé par la musique !
[BT]
I MITOMANI BEAT
Figli dei figli dei fiori, CD, Digital
Area Pirata Rds
Ce 2ème album paraît alors que ce combo romain à subit plusieurs changements de line-up. Et dès le 1er titre on constate que cette nouvelle formation est percutante, efficace et excitante. Faisant tourner la musique de I Mitomani Beat à plein régime.
Voici un album qui regorge de joie de vivre qui est fortement communicative !
J’adore le nom de ce groupe et celui-ci n’est pas du tout mensongé, tant il donne une indication essentielle sur le style qu’il pratique : 60’s R&B.
Avec élégance et un relâchement rare chez un groupe revivaliste. Les Mitomani Beat teintent leur musique de touches Freakbeat, Pop, Psyché… le tout chanté en italien et ça colle tellement bien avec leur mélodies !!!
Contrairement à tant d’albums 60’s Beat ce « Figli dei figli dei fiori » est très varié, roboratif et complètement passionnant d’un bout à l’autre ! Le groupe ayant bien plus que du savoir faire !
[BT]
En concert : Jeudi 28 Novembre : I MITOMANI BEAT (Garage 60's - Rome ) + YODA’S (Rock), à Champmesle, Rue Jacques Dalphin, Carouge, à Genève
Et :
Vendredi 29 Novembre : I MITOMANI BEAT (Garage 60's - Rome ), au Bistro Des Tilleuls, à Annecy

Et :
Samedi 30 Novembre : I MITOMANI BEAT (Garage 60's - Rome ), au Triplette Social Club, à Ambérieux En Bugey (01)
https://www.facebook.com/events/555415175213682/
JEAN-PIERRE DIONNET (avec Christophe Quillien)
Mes moires, un pont sur les étoiles
Hors Collection (415 pages, 19 euros)
Pour être franc pour moi longtemps Jean-Pierre Dionnet c’était le monsieur qui présentait ‘Cinéma de quartier’ sur Canal + et qui m’a fait découvrir tout un pan du cinéma populaire : péplum, western spaghetti, la Hammer… et même si je ne suis pas un fétichiste de ces choses là, j’avoue que j’ai eut beaucoup de plaisir à découvrir certains de ces films. Et aussi souvent du mal à réfréner mes braillements devant un gros paquet des films programmé tant ceux-ci paraissent vite vain & bâclé. Mais avant que cela devienne un phénomène de mode il fut un de ceux qui ont transmit le flambeau faisant le lien entre les cinémas de sa jeunesse et une nouvelle génération de geek qui s’extasient là dessus (quand ils n’en sont pas à se pignoler gravement sur le sujet).
Bien sûr je savais qu’il avait fait la doublette avec Philippe Manoeuvre pour présenter ‘Sex Machine’ au sein des Enfants du Rock. Sauf qu’à l’époque (la première moitié des années 80) on n’avait qu’une seule télévision à la maison et que pour obtenir l’autorisation de la regarder le samedi tard et avec un volume extrêmement réduit j’avais intérêt à avoir été brillant à l’école…
En revanche j’ignorais totalement qu’il avait été au lancement de Metal Hurlant. Bien que totalement ignorant en matière de BD je sais l’importance historique que ce magazine à dans l’évolution de ce médium.
C’est d’ailleurs à cette aventure (protéiforme, avec sa maison d’éditions Les Humanoïdes Associés, sa déclinaison américaine Heavy Metal) que Jean-Pierre Dionnet consacre le plus de pages dans se copieuse autobiographie. Et donc en dépit de mon très faible intérêt pour le (prétendu et auto proclamé) 9ème art, je me suis régaler à lire tout ça !
Comme l’intégralité de ce long et copieux ‘récit de voyages’. Car l’homme à eut quasiment plusieurs vies, traversé pas mal d’aventures liées à sa mission de passeur… traversé plusieurs décennies décisives, fréquenté de nombreux milieu et toucher à beaucoup de choses (BD, presse, roman, cinéma, musique, coke, alcool, sexe… et visité quelques villes qui ont depuis totalement disparues, genre le New York des 70’s ou le Paris des 80’s, ou Hong Kong d’avant le rattachement à la Chine…).
Et puis en plus d’être désormais un passionnant homme de radio dans l’excellent Mauvais Genre, Monsieur Dionnet parle pas mal de style (vestimentaire…) et de musique pour faire danser ! Forcément ça force le respect !!!!
Et un régal de lecture !
À noter la mention de celui qui lui à permis d’accoucher de ce livre sur la couverture, une chose bien trop rare dans ce genre littéraire !
[BT]

mardi 19 novembre 2019

Chronique : MARK ENBATTA'S TRIBE + TV CRIME


MARK ENBATTA’S TRIBE
S/t, LP, CD, Digital
Bam Balam Rds
Dès la première chanson ont est happé dans cet album, la voix, le phrasé, le timbre de la voix de Mark Enbatta fait toujours son effet ! Ce titre inaugurale vous plonge dans cette œuvre, le morceau est très obsédant comme si les Stooges avait fait du Garage Psych de haut vol et recruté le Johnny Cash des jeunes années.
Puis viennent 2 chansons flirtant avec la ballades, sans sombrer dans le mièvre grâce à la présence menaçante des guitares et le l’orgue.
Puis on remuscle le jeu avec un titre bien serré et tendu…
Dans les (pseudo) philosophies/religions orientales il existe sûrement une théorie sur la Voie du milieu, mais je n’en suis pas sûr car tout ce genre de cirque me gonfle la bite. Mais en tout cas Mark Enbatta à certainement trouvé sa Voie (voix) du milieu. Et ça n’est pas nouveau !
Pour les ignorants (et / ou les jeunes ce qui est quasiment synonyme) rappelons que Mark est le seul membre originel des mythiques (dans leur cas le terme n’est pas galvaudé) Vietnam Veterans (https://thevietnamveterans.com/home ) un groupe qui assurément mériterait qu’on réédite son œuvre sous forme d’un luxueux coffret !
Rappelons qu’alors que les parents des ‘jeunes loups aseptisés’ de la scène Indie Psych Garage actuelle en était encore à conchier leurs couches culottes (les early 80’s) les Vietnam Veterans portaient bien haut leur vision du Psychédélisme. Qu’ils ont fait le plus gros de leur carrière à l’international et que pas mal de groupes des décennies suivantes ont bien retenu la recette de leur cocktail : Garage 60’s, Heavy Rock, Blues de banlieusards, Swamp Rock crapoteux… et surtout la Class !
Sur son 1er album avec sa tribu Mark Enbatta ne fait pas autre chose. Mais il le fait tellement bien !
Un grand album qui captive de bout en bout !
Dès sa pochette et jusqu’à la dernière note de la 14ème chanson la magie opère !
[BT]
TV CRIME
Metal town, LP, CD, Digital
Alien Snatch Rds
Il y a des disques comme ça, dont tu tombe amoureux dès les premières secondes de la première écoute ! Love at first sight on dit dans la vie courante mais ça marche aussi sur la musique !
J’aime beaucoup leur nom, et celui de l’album aussi est bien trouvé ! Comme quoi quand on se donne du mal il y a encore moyen de faire simple et efficace (je réserve mon jugement concernant la pochette).
Ce quatuor issu de Nottingham déboule à plein régime et gonflé à bloc avec leur 1er album (après 2 EPs) il se sont trouvé un descriptif : PUB CITY ROCKERS ! (Comme quoi quand on se donne du mal il y a encore moyen de faire simple et efficace, derechef) !
Disons que le côté Pub Rock n’est pas primordial dans leur musique, c’est plus une sous couche culturelle, celle d’une Angleterre ‘historique’ qui refuse d’être le paillasson des oligarques russes, des pétrodollars de la planète entière et autre mafiosi (les vrais et ceux du système bancaire) qui envahissent ses mégalopoles…
Ici on est dans une Power Pop tranchante, musclée, tirant un peu vers le Glitter (toujours cette culture anglaise)… hors du temps tellement c’est une musique qui est totalement évidente, accrocheuse et addictive !
Il est évident que quand tu as la chance d’avoir un chanteur avec une telle gouaille et un tel abattage tout devient simple et facile ! Et les TV Crime capitalisent sur leurs points forts : des guitaristes saignants et fins, un grand chanteur de Rock’n’Roll, et une rythmique capable de jouer serrée et tendu, mais aussi plus élastique et lourd.
Sans contrôle la puissance n’est rien : là il est évident que les TV Crime l’ont parfaitement compris !
PUTAIN QUE C’EST BON !
[BT]