RANCID
… honour is all we know, LP,
CD, Digital
Hellcat / Epitaph Rds
Je sais qu’en avouant ça je vais me faire
bouffer par les puristes, mais ce 8ème album est le premier disque
que j’écoute de Rancid. J’avais plein d’à priori à l’encontre de ce groupe et
cet album les a tous balayés, ce qui démontre une fois encore qu’il faut
toujours juger sur pièce et se faire une opinion soit même.
Enfin ça à l’avantage de me le faire
découvrir avec une oreille fraîche ! Et je dirais : putain quel album
réjouissant ! Beaucoup plus varié que je ne le pensais.
Prenez une énorme louchée de Street Punk
tradition anglaise, une autre de Punk Rock (anglais aussi, mais pas seulement)
un peu de Rock très musclé à l’américaine (une des chansons me fait penser à du
David Johansen énervé), seulement une minuscule pincée de vibes reggae / ska…
et vous obtiendrez la recette qui cartonne sur cet album. Qui quand je l’écoute me fait prendre conscience que
pas mal de groupe de Celtic Punk ont biberonné aux disques de Rancid.
14 chansons et un énorme paquet de tubes
qui devraient régaler les fans, rameuter une nouvelle génération d’afficionados
et même décillés quelques vieux ringards dans mon genre !
[BT]
MUCK And The MIRES
Dial “M” for Muck, LP, CD,
Digital
Dirty
Water Rds
Si ce quatuor de Boston existe depuis 2000
je ne les ai découvert qu’avec leur précèdent album également sortit par les
anglais de Dirty Water Rds. Comme
celui-ci, et c’est une évidence tant ce groupe reconnait une grosse influence
sur sa musique aux groupes de la British Invasion. Muck And The Mires c’est
vraiment une machine qui agglomère un paquet de références : Garage Rock,
R & B, Power Pop et, ce qui me semble clair et n’apparait jamais dans les
chroniques que j’ai lu sur ce groupe le Pub Rock. Ce mélange aboutit à 12
chansons bien secouées magnifiquement écrites et interprétée par un groupe qui
maitrise parfaitement son art of making, ‘arrangements’ simples et sobres
(tambourin, harmonica, saxo, clap hands…) sont l’ADN de ces chansons qui flirtent
avec la perfection dans le genre.
Magnifiquement mis en son par Jim Diamond
(comme toujours), un album qui n’invente rien, mais qui rassasie et ravie le
palet en même temps.
[BT]
The KEYS
You can’t beat me if I’m not
playing, LP, Digital
Another
Rds
La musique de ce jeune homme solitaire
(mais très entouré) pourrait être un salmigondis bien pénible et prétentieux.
Or pas du tout. Tout au contraire même.
Car Boris Paillard agglomère parfaitement
autour de sa guitare aux cordes nylon énormément d’univers musicaux piochés
tout autour de la planète. Pour un résultat qui tient ensemble grâce au côté
Indie bricolo tirant vers les 90’s qui fonctionne à plein pour attirer dans son
orbite des sonorités venues des Balkans, du Klezmer, de la Mauritanie ou
d’Hawaii. Et une vaste gamme d’instruments (violon, saxo, trompettes, banjo,
clarinette, mandolines…) et de chœurs féminins pour la plupart, qui viennent
magnifier la voix du jeune homme qui à composer tout ça seul, mais à réunit
autour de lui pour enregistrer ce 8ème album au Pays de Galles une
vaste sélection de musiciens locaux qui ont parfaitement compris son projet
musical !
Magnifique.
[BT]
PRIMEVALS
Tales of endless bliss, LP +
CD inclus
Closer
Rds
Ben ouai je sais les 5 écossais bandent
encore ! Leur 1er album chez New Rose doit dater de 1984, et ils
sont toujours aussi frais. Peut-être même plus fringuant et acéré que par la
passé. Si si c’est possible !!!!
Les habitués de la maison se rappellent
peut-être que je vous bassine à chaque nouvelle sorties de Primevals depuis
qu’ils se sont réactivé il y a une dizaine d’années, faut dire que les albums
en valent la peine. Et le petit nouveau qui est quand même leur 10ème
mine de rien (enfin ça dépend comment on compte on peut arriver à 11…) et
franchement quel pied !
Comme j’adore ce qu’ils font comme
musique, à chaque fois j’espère que leur nouveau sera à la hauteur, ben ce
n’est pas avec celui-là qu’ils vont me décevoir. Bien au contraire !
Garage Rock / Psyché swampy limite bluesy
/ un peu de Rock sombre et déstructuré / quelques incursions vers le Paisley
underground / et pas mal de l’esprit libre du Freakbeat originel… avec une
bonne alternance entre des chansons bien rythmées, guillerette, up tempo, et
des titres plus rampants mid tempo… Du sacré bon ouvrage ! Qui donne
inlassablement envie de retourner la galette et de se la rejouer encore et encore…
le pied.
De plus de façon inexplicables ces 10
titres tiennent en même pas 30 mn pourtant ils envahissent tellement mon
univers mental et me remplissent tellement les oreilles et le cœur que j’ai
l’impression d’un album bien plus long (au meilleur sens du terme).
[BT]