The BARBARELLATONES
The sound
of love, CD
Autoproduction
Est-ce que les garçons qui se
maquillent (et font du Surf) peuvent être profonds ?
C’est ce que tendrait à prouver
ce (très long, et, très bon) nouvel album de ces productifs américains !
Les Barbarellatones ont toujours additionnés
leur Glam Rock avec beaucoup d’autres éléments, et cette fois ci ne fait pas
exception !
Est-ce que le Glam Psyché ça
existe ?
Glam comme le prouve la très
intéressante (gonflé et réussie) version de ‘Rebel Rebel’ ainsi que celle de
‘White light white heat’. Normalement je trouve que reprendre des classiques
est une idée consternante, mais les Barbarellatones en font quelque chose
véritablement à eux. Qui s’intègre à leur délire.
La production rappelle parfois ce
qu’a fait de plus riche Tony Visconti. Certains des titres de cet album sont
des chansons qui font partie de la comédie musicale ‘Glitter beach’ (dont le
titre révèle parfaitement le contenu : Surf et Glam ou l’inverse).
Sur ce disque on trouve aussi un
titre Funky (à la Chic),
une touche de Damned de la période mystique, et, comme toujours un gros côté
cabaret.
Ainsi que, pas mal de
Psychédélisme. Mais version Barbarellatones : personnel et profond, voir
même épais, mais dans le meilleur sens du terme.
Un long, mais jamais lassant,
album qui vous imerge dans un univers musical unique et puissant ;
brillant et ténébreux à la fois.
17 titres pour un ensemble qui
pourrait paraître totalement hétéroclite mais qui, en fait montre l’étendu du
talent et de la personnalité des Barbarellatones !
Un groupe totalement unique et
hors du monde. Dont chaque nouvelle livraison mérite beaucoup d’écoute et
forcement vous serez convaincu.
[BT]
CHERIBIBI n°8
92 pages A4 imprimées, 5 euros
Des choses qui rendent une
journée (enfin carrément la semaine vu la masse de lecture) intéressante,
recevoir le paquet contenant le nouveau numéro du méga fanzine Chéribibi, est
parmi celles qui sont le plus efficace pour moi !
Et ce n°8 ne déroge pas à la
tradition !
Un gros paquet de trucs à lire
vraiment passionnants, traités par de vrais passionnés !
On attaque directement dans le
dure avec 3 pages d’interview des revenants de Regan Youth. Une sur l’album
‘Otis Redding save America’ des Adjusters. 6 pages intitulées ’10 films de SF
pour briller en société future’, suivie par 11 pages sur le travail de
l’illustrateur de SF Franck R. Paul dont 10 de repro pleine page et en couleurs
de ses œuvres.
Rien que ça serait déjà beaucoup,
mais ça ne s’arrête pas là ! On poursuit dans la SF avec 3 pages consacrées à
son courant ‘Sexe’. Puis viennent 9 pages sur le sorcier du son fêlé Joe Meek.
2 pages sur le Reggae from outer space, qui servent d’introduction au gros et
jubilatoire morceau qu’est l’entretien de Monsieur Roy Ellis (the Pyramids,
Symarip…) qui tient sur 12 pages et on passe un tel bon moment avec le gars
qu’on aimerait bien que ça ne s’arrête pas ! 4 pages de planches
‘historiques’ de Marc Caro servent d’intro à son interview (5 pages). Ensuite
autre gros morceau, celui consacré (sur 9 pages) au collectif d’écriture
militant italien Wu Ming, dont j’avais plusieurs fois été tenté par l’achat
d’un de leur livre mais bon ‘ouvrage collectif’ ici ça sent un peu son renfermé
du bulbe d’écrivaillons intelos français. Mais pas de ça chez ces italiens.
Cette interview a totalement changé ma façon de voir les choses. Donc je vais
me mettre à la poursuite de leurs œuvres. Et on poursuit par une interview du
chanteur du mythique groupe Street Punk italien Nabat tout en restant dans le
même thème puisque c’est aussi un des écrivains de ce collectif. Puis un
portfolio en 6 pages de photos prisent dans la scène Punk française en 1984. Un
peu plus d’une page est consacrée au label spécialisé dans les rééditions Soul ‘Numero
Group’. Quelques chroniques disques et fanzines et c’est la fin !
Ouf !!!
Quand je vous dis qu’il faut bien
toute une semaine pour ingurgiter tout ça (de plus l’iconographie :
dessins, crobars, repro, photos est magnifique elle aussi) vous pouvez m’en
croire ! Et sur l’avant dernière page est annoncé le sommaire du N°9 :
est bien sûr j’en salive d’avance !
Voilà pourquoi je me sui abonné à
vie !
[BT]