dimanche 28 juin 2020

Chronique : MARTIN GORDON + PERMANENT CLEAR LIGHT + SEWER RATS


MARTIN GORDON
Omg, CD, Digital
Radiant Future Rds
9ème album solo pour ce bassiste, compositeur, chanteur anglais désormais exilé en Allemagne. L’ex Sparks, Jet, Radio Stars est toujours à son meilleur !
Ça fait un moment que je vous tiens informé de mon obsession pour sa musique (http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2018/04/chronique-martin-gordon-scrubs-runa.html )...
Je pense même (http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2016/05/chroniques-martin-gordon-savage-riposte.html ) que l’homme à réalisé un chef-d’œuvre en retravaillant la musique et les thème de Gilbert et Sullivan. Un album qui fait parti des disques que j’ai le plus réécouté de ces 10 dernières années (avec le 1er Kyle Craft) !!!
Et donc ce nouvel opus place toujours la barre aussi haute, avec ces chansons incroyables qui s’installent en vous. Car à l’instar d’un Ray Davis Martin Gordon à l’art de composer des chansons qui semblent immédiatement faire partie de votre patrimoine culturel !
De plus en plus direct et moins ironique que dans le passé dans ses textes (le Brexit, Trump… les sujets d’être en colère ne manquent pas pour ceux qui croient à la bonté humaine…), ma musique de Martin Gordon est toujours une belle orfèvrerie qui à pour but de créer des chansons POPulaires ! Et une fois de plus il y arrive PARFAITEMENT !
Tendues comme il se doit, mélodieuses comme c’est nécessaire, cette hardie collection de 11 chansons constitue un véritable album fort goûteux et qui vous tape régulièrement au fond du cerveau pour revenir très régulièrement sur votre platine !
Ça fait plus de 3 mois que je l’ai reçu en promo et je ne m’en lasse toujours pas !
[BT]
PERMANENT CLEAR LIGHT
Cosmic comics, LP, CD, Digital
Sulatron Rds
Ce trio finlandais présente enfin son 2ème album ! Le 1er date de 2014, entre temps ils ont participé à plein de singles, EPs, et compil… mais vu leur musique la distance d’un album est bien ce qu’il le va leur mieux !
Leur nom, le titre de cet album et la pochette vous donnent déjà des indications sur leur style et celles-ci sont très précises et judicieuses et elles ne trompent pas leur monde sur le contenu de ce très bel album qui vous trimballe en plein aire psychédelia sixties !
9 chansons aériennes et légères comme la plus douce des chantilly, sans être jamais trop sucrées ou écœurantes… le dosage parfait ! Et loin de tout passéisme rance.
Douces comme un bain parfumé et à la température parfaite !
C’est bon, roboratif et ça vous permet même de planer de façon doucereuse, le sourire au lèvre et un brin de muguet entre les dents… ou alors d’une autre plante plus psychotrope…
Ce trio c’est bien éclaté en studio avec des chansons très riches musicalement, qui paraissent parfaitement simples et Pop de prime abord ce qui les fait pénétrer dans votre cortex immédiatement, mais qui se révèlent rapidement d’une belle complexité instrumentale. Sans esbroufe mais de façon généreuse. Plein d’instruments et des couches de guitares électrique et/ou acoustiques, de claviers forts divers, de flûtes, des chœurs…
Par certains côtés ils peuvent se situer dans le voisinage des mythiques italiens de No Strange.
Fichtre qu’est-ce que c’est bien.
Qu’est-ce que c’est beau !
[BT]
The SEWER RATS
Magic summer, LP, CD, Digital
Monster Zero Rds
« Yes growing up is a problem » voici la phrase qui commence ce 4ème album du quatuor de Cologne, leur 1er chez Monster Zero, et il marque leur arrivée avec une putain de bombe Pop Punk qui te botte le cul 12 fois de suite !!!
Leur musique à l’image de leur pochette et du titre de l’album (et de la déclaration liminaire) fleur bon les années 90 !!!
Les Sewer Rats jouent vite, serré, juste et avec un max de fun.
Mais surtout les Sewer Rats composent de vraie chansons ultra accrocheuses ! Où le bassiste s’éclate bien et les guitares alternent riffs supra efficace et licks bien dans un esprit ‘n’Roll ! Le chanteur à une voie qui vous agrippe bien les oreille et il y a pléthore de chœurs judicieux. LE PIED !
Un peu de Punk 77, un peu de Hc Melo, un peu de Power Pop, un peu de Ramones, un peu de Toy Dolls, un peu des Damned de la période Machine Gun Elephant, un peu des Boys et aussi le niveau des tous meilleures références Pop Punk de ces 3 dernières décennies…
Whaoo comment ça fait du bien un album comme ça !
L’été sera chaud, l’été sera bon !
[BT]

samedi 27 juin 2020

Chronique : NEON ANIMAL + CENTRE EL MUUSA + ETERNAL YOUTH


NEON ANIMAL
Make No Mistake, LP, CD, Digital
Cargo Rds
Le quatuor de Londres reviens avec un nouvel album et j’en suis forcément ravi (http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2017/09/chronique-vundabar-neon-animal.html)
Parfois j’en ai marre de donner des qualificatifs et des étiquettes dans mes chroniques, mais j’ai bien conscience que simplement écrire que voici UN PUTAIN DE BON DISQUE DE ROCK COUILLU ça ne suffit probablement pas.
Cependant c’est bien cela qui se retrouvera entre vos 2 oreilles à l’écoute de ce 2ème album de Neon Animal !!!
Punk’n’Roll bien mariné dans une décoction de Pub Rock et réhaussé d’épices Glam !
Les Neon Animal font montre d’une grande facilité à composer de mémorables chansons dignes des meilleurs combos Power Pop, et ils les interprètent avec la profondeur des grands rockers de down-under !
9 chansons comme un bon coup de pied au cul de tout ce qui vous casse les burnes dans ce monde idiot !
Et surtout le plein de bons moments pour vos esgourdes et votre petit cœur maltraité !
[BT]
CENTRE EL MUUSA
S/t, CD, Digital
Sulatron Rds
Tient, des estoniens, ça n’est pas commun dans les groupes qu’on entend par ici…
Leur musique non plus : une sorte de Space proto électro Kraut Psych post quelque chose… Une sorte de bande originale de film à réaliser dans le genre série B un peu fauché des années soixantes, post apocalyptique et un peu Sci-Fi…
Un disque instrumental et d’ambiance !!!
Avec beaucoup d’effets ‘électronisants’ comme on les faisait au tout début des instruments synthétiques…
6 titres ambitieux et complexes, mais Qui ne sont pas des ‘délires’ de musiciens en studio, ce sont également des pièces musicales qui nourrissent l’imaginaire de l’auditeur et font voyager ses oreilles !
Une fort belle découverte !!!!
[BT]
The ETERNAL YOUTH
Nothing is ever over, LP, CD, Digital
Kicking Rds / Tft Label / Opposite Prod / Omnivox Rds / PIAS
L’album est ENFIN sortit sur support physiques.
Équidistant entre le Hc mélodique et la Brit Pop. Avec de forts éléments Pop Core, Power Pop, Indie Rock, Emo la musique du quatuor Caennais amalgame se que la décennie bénie des années 90 était capable de mettre en avant !
Voilà qui rappel qu’en son temps (2015, déjà) Kicking Rds avait sortit un des album de Baby Chaos (notez que ces derniers ont publiés cette année leur nouvel album, et qu’il mérite qu’on se penche sur son cas).
Rajouté une petite touche de Post Punk. Mais dans son versant ‘riche’ à la The Sound !
La production a un son très clair et puissant ce qui met très en valeur les différentes chansons, les 8 présentées ici, qui ont chacune une forte personnalité et vous rentre dans la tête bien vite. Avec l’intention d’y séjourner longtemps !
La rythmique ne joue pas a burne, mais avec ses burnes.
La filiation Punk (77) est assez marqué, avec des textes vindicatifs, mais subtils. Et la musique est de la même eau : forte, musclé, intense, variée et habile !
[BT]

mardi 23 juin 2020

Chronique : SALAMANDER JIVE + DRUIDS OF THE GUé CHARETTE + ROCK HARDI 57


DRUIDS OF THE Gué CHARETTE
Talking to the moon, LP, CD, Digital
Beast Rds / Mauvaise Foi Rds
J’avais (http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2019/05/chronique-monovine-druids-of-gue.html) déjà parlé de leur précédent album, et donc ma curiosité était aiguisé quand j’ai appris qu’un nouveau arrivait !
Qui plus est sur BEAST Rds ! En co-prod avec MAUVAISE FOI Rds !
Parmi les choses que j’aime chez ce groupe c’est que leur musique n’est pas immédiatement qualifiable !
Et, que leurs disques se révèlent et se bonifient au fil des écoutes !
Bon alors iL faut imaginer du Texas Sixties Psych Punk rapporter jusqu’au fond des âges par des Druides remplis d’infusions de gui. Mais sans les relents revivalistes. Revitalisées par des tendances bien plus ‘post post modernistes’ : Stoner / Post Rock… sans jamais sombrer dans des délires vains de zicos égocentriques…
Les titres restent courts et percutants, plutôt dans un versant rampant genre Down-under Rock bien cryptique et ‘creepy’, avec une Touch of Class indéniablement frenchie ! Comme la prolongation de groupes aussi imposants que les Real Cool Killers ou les Holy Curse (et ce ne sont pas des références que je dégaine facilement tant je révère ces 2 groupes)… du pur ROCK spirit.
Un peu inquiétant, un peu noisy, un peu swamp, parfois limite Space Rock, mais avec toujours assez de Punk au fond (très au fond) d’eux
Occult Rock c’est l’idée derrière tout ça, sans le côté pseudo savant mal dégrossit de la plupart, les Druids Of The Gué Charette privilégiant toujours les CHANSONS !
[BT]
SALAMANDER JIVE
Raymond, Digital
Autoproduction
Raymond est un poisson et voici son histoire !
Voilà ce qu’on apprend au 1er contact de cet album, ce qui oriente bien la suite !
Un concept album, ou plutôt une histoire qui se développe tout le long du disque est donne une orientation à la musique.
Ce sextet bordelais ayant un chanteur anglais existe depuis 2012, avait publié un album et quelques singles, les revoici avec un ‘format long’ qui présente 8 chansons POP orientées psychédélique dans son versant le plus ‘aquatique’. Aérien, presque spaciale, mais avec une grande douceur et délicieusement ouvragée.
La formule à 6 avec claviers, et percussions en plus de la batterie donne de très nombreuses ouvertures aux chansons des Salamander Jive (ça, c’est un bon nom) !
Ils ne forcent jamais le trait, ni le rythme mais trouve un style qui est très personnel et pertinent, où chaque chanson dévoile tranquillement ses charmes, comme une effeuilleuse qui sait faire monter le désir avec dextérité.
Ils espèrent réussir à donner une sortie physique à cet album merveilleux dans la réalisation duquel ils ont mit toutes les économies venant des cachets du groupe. Un investissement salutaire ! Et ce disque ferait un splendide LP qui s’intégrerait parfaitement dans la discothèque des plus exigeants fans de Pop.
Dans leur musique les Salamander Jive puisent, mais pas trop dans le psychédélisme des 60’s et des 70’s, mais, ils intègrent également des éléments de Post Rock, de bandes originales de films, du Brooklyn des early 2000, de l’Indie 90… tout ça est atomisé et recomposé au sein de leur musique dont le charme insidieux séduit fortement !
Très fortement !
[BT]
ROCK HARDI n°57
68 pages A5 + CD 12 titres, 8 euros
S’il faut déplorer (vraiment beaucoup) la disparition du Dig It! Fanzine et de celui qui en fut l’âme, il faut louer le fait que Rock Hardi porte toujours bien haut la flamme du Rock’n’Roll Spirit !
Ce n°57 derrière sa très belle couverture couleurs qui renvois au Electric Frankenstein qui y sont interviewés eux qui célèbrent les 20 ans de la sortie de leur album référentiel « How to make a monster » dont on entend un titre sur le CD sampler qui accompagne ce numéro.
A moins que cette couverture ne fasse penser au cerveau esquinter de Roky Erickson, dans ces pages vous lirez un entretient avec LoneSome Dog qui a réalisé le 1er volume d’un Tribute au grand Roky, et sur le CD vous l’entendrez en compagnie de Phil Amar (ex chanteur chez Les Ramblers un groupe Garage Revival frenchie des 80’s, réédité chez Dangerhouse Skylab) dans la version longue de leur reprise qui se trouve sur le 45 tours bonus vendu avec le tribute LP.
Ensuite on enchaîne avec une interview du guitariste de ICI PARIS qui sont revenu 40 ans après avec un nouvelle album sur lequel la fille de leur 2ème chanteuse à repris le micro. Étonnant. J’adore l’album « Allo Le Monde… Ici Paris » et sur le CD accompagnant ce Rock Hardi on entend un titre de ce nouvel album et un du EP « Ici Paris Le Retour » de quoi donner envie de se pencher sur ce ‘comeback’ !
Chez Rock Hardi on a toujours aimé le Roman Noir, et ça nous donne l’occasion de se délecter d’une interview de Marc Villard. Vraiment intéressante, je ne savais pas qu’il avait écrit autant de nouvelles, qu’il fut scénariste, et qu’il était directeur de collection !
Et pour faire suite il y a 5 pages de chroniques de livres !
Puis vient le tour de LB GooDson l’ex Welcome To Julian revient sur l’itinéraire de son 1er groupe et sur cette nouvelle aventure, dont on peut entendre un extrait de l’album et un inédit en clôture du sampler.
Vient une brève histoire des Buzzcocks et une interview de 2006 de Pete Shelley (R.I.P) alors que des rééditions des albums mythiques du groupes tombent en cascade et que Steve Diggle poursuit l’aventure seul membre originel sous ce nom…
Parpaing Papier sont nantais chantent en français ont autoproduit un 1er EP et donné un extrait pour le CD de Rock Hardi. Bon début !
Suivent 3 pages de chroniques de BDs et une de fanzines.
Ce sont les Destination Lonely qui passent ensuite à la question ! Et donnent 2 chansons extraites de leur formidable (http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2020/02/chronique-destination-lonely-lycantropy.html) double album « Nervous Breakdown » à écouter en bonus.
Suit un long et intéressant entretient avec Fabienne Shine la chanteuse de Shakin’Street, dont le retour sur les planches à donner bien du plaisir à ses vieux (et aux nouveaux aussi) fans. Un jour faudra que j’écoute ce groupe !
On poursuit avec une interview croisée de 2 groupes de la nouvelle scène de L.A. : The Night Times, plutôt orienté Garage Sixties et qui donnent une chanson extraite de leur album (ce qui va me pousser à en écouter bien plus) et, The Premonitions, plutôt versant Power Pop canal historique, eux posent 2 inédits live sur le CD sampler. Par deux fois des chansons de leur formidable 1er album se sont déjà retrouvées sur les ondes de Voix De Garage… un gage de qualité !
On finit (enfin, presque) par une interview d’une partie des membres de Louder Than Death (King Khan + Magnetix + The Shines + The Spits…) eux aussi faudra que j’aille les écouter très vite.
Et pour achever vos oreilles il y a 8 pages de chroniques de disques !!!
[BT]

vendredi 19 juin 2020

Chronique : GUM COUNTRY + RABIES BABIES + DANGEREENS + DORKATRON/7 YEARS BAD LUCK


GUM COUNTRY 
Somewhere, LP, K7, Digital
Kingfisher Bluez / Dinosaur City Rds / Burger Rds
ah ben ça tout de suite ça me touche en plein cœur ! J’ai l’impression de revenir aux temps bénis où la Blonde Pop ‘régnait’ sur la planète Indie !
Gum Country (quel excellent patronyme pour la musique qu’il/elle font) retrouve l’innocence mélodique du Weezer du 1er album. Si tout comme moi vous avez un amour immodéré pour le « Become what you are » de Juliana Hatfield, alors les Gum Country devraient bien vous régaler !
Avec son joli côté Twee Pop / C86… et peut-être même avec en tête le meilleur du « Ecstasy & Wine » de MBV.
Ce groupe est né de la rencontre de Courtney Garvin (de The Courtney’s) avec Connor Mayer au Canada. Désormais relocalisés en Californie c’est là qu’elle/il ont enregistré ce 1er album (après avoir publié en cassette leurs premiers enregistrements ‘lo-fi’). Le duo s’est adjoint une bassiste pour le live.
Avec parfois des sonorités qui rappellent le 1er album des Rentals, Gum Country décochent ici 11 chansons imparables (le titre d’intro instrumental étant à peine une mise en bouche) qui me remplissent de joie ! Une chose très intéressante c’est que pour Gum Country le monde n’est pas bloqué au début des 90’s et elle/il ont également aimé des musiques d’avant et d’après cette période bénie.
D’autant plus qu’elle/il ne se contentent pas de reproduire avec un énorme talent des recettes déjà éprouvées, elle/il y apportent un coup de patte qui vous griffes les oreilles pour vous amener proche de l’extase Indie Pop Total !!!
[BT]
RABIES BABIES
EP, 10’’ inclus fanzine, sticker, carte postale, insert sérigraphié
Damaged Goods Rds
Cas intéressant que celui de ce groupe de Feminist Punk !
Ce trio mixte (une bassiste, une guitariste, un batteur) fondé en 1999 sort seulement son 1er disque ! Elles sont un peu les héritières des Riot Grrrls, et de l’esprit DIY, ont beaucoup beaucoup jouées dans les squats de Londres et new York.
Musicalement on est dans un très chouette, euphorisant et catchy mélange entre Hc 80 un peu dans l’esprit bien ouvert de la première vague américaine mais avec une personnalité tellement anglaise, du Fast Punk avec de gros éléments de Power Pop dedans… On peut aussi reconnaître ici et là des éléments de Noise Rock 90 et d’Art Rock.
Les Rabies Babies ne se contentent pas de recracher une recette, ne se mettent pas de limites, écrivent des chansons bien construites, variées et où les mélodies sont aussi importantes que la vitesse. Et c’est pour cela qu’on prend autant de plaisir à écouter et réécouter ces 6 véritables Punk songs !!!
[BT]
P.S. : noté bien qu’en ce début d’été DAMAGED GOODS Rds va sortir une série très intéressantes de disques, gardez vos oreilles ouvertes ! https://damagedgoods.co.uk/
DANGEREENS
Tough luck, LP, Digital
Alien Snatch! Rds
Premier album pour ce quintet de Montréal, le fait que ce soit sur Alien Snatch! ça fait forcément posé les oreilles dessus avec beaucoup d’intérêt !
Et la première écoute révèle un groupe de grand talent et à l’aise dans pas mal de registres différents ! Mais avec toujours l’esprit ‘n’Roll !!!!
Manifestement ils aiment le Glam Rock, les Stones (période Exile), les cuivres, le Rhythm’n’Blues, le pure Rock’n’Roll, le Boogie, et même ne sont pas réfractaire au Funk !
Voici 12 chansons délicatement composées, et troussées avec distinction !
Tout en restant dans des limites ‘raisonnables’ les Dangereens ne se refusent pas de beaux arrangements, mais ne sombrent pas dans l’esbroufe, ni les délires de zicos !
Nous voici en présence de 12 chansons qu’on croiraient sortie de la manche de Joe Jackson, ou Willy Deville jouées avec l’esprit du Glam Rock le plus sexy et luxuriant ! Ça donne la pêche et ça célèbre la joie de vivre et l’exultation corporelle !!!
Putain que c’est bon !
Les Dangereens ne jouent pas sur un seul tempo ni sur un seul registre d’émotions, varient les plaisirs et se la donnent bien quand les chansons l’exigent !
Le piano bien bastringue R’n’R est un des atout de ce disque, comme les ouh ouh disséminés judicieusement et généreusement… ou encore ces cuivres pertinents et percutants !
Oh putain que ça fait du bien un album comme ça !
Cette machine sert à tuer tous les ronchons !
[BT]
DORKATRON / 7 YEARS BAD LUCK
Split LP, 12’’, Digital
Monster Zero Rds
On connaît l’orientation de ce label autrichien qui aime le Pop Punk et ses affiliés. Ici ils donnent l’occasion à deux groupes du pays de montrer ce dont ils sont capables, et force est de constater que ces 2 là peuvent beaucoup !
7 YEARS BAD LUCK utilisent toute la palette qui va du Pop Punk à la Power Pop vitaminé, du Hc Mélo au Punk 77… Rapides ou ‘lentes’ (enfin ça reste relatif, bien sûr) la rythmique est solide mais varie bien les tempos d’un titre à l’autre ou au sein de la même chanson. Sur les 6 présentées ici on a un aperçu assez clair et convainquant de ce qu’ils savent faire !
Ce trio autrichien à déjà sortit 3 albums et avait aussi participé à plusieurs split EP avant d’atterrir ici !
DORKATRON sont dans un registre similaire, mais ont un son de guitare bien différent et un chanteur avec une voix bien intéressante tout comme leur utilisation subtile et très variée des chœurs ! Eux aussi s’amusent beaucoup sur leurs 6 chansons, et nous tout autant à les écouter !!!
Ce quatuor autrichien avait jusque là publié deux EP.
Les 2 groupes ont été enregistrée par Marco des DeeCracks (une référence du genre) dans son studio, qui leur à fait un son puissant, clair et ciselé comme il convient, qui met tout à la fois en valeur les mélodies et la puissance de ces chansons !
[BT]