lundi 30 juillet 2018

Chronique : SMASH FASHION + HUMAN SONG + CAFE RACER



SMASH FASHION
Rompus Pompous, LP
Electric Pudding Recordings / Cargo Rds
Mince on aura attendu 4 ans pour qu’ils pondent un nouvel album ces 4 lascars de L.A. Mais ça valait le coup de patienter !
Leur précédent LP m’avais mit par terre ! Montrant que quand on est fan de Glam on peut produire aussi des grands albums qui doivent beaucoup au R’n’R spirit plus qu’à un plan marketing tout en muscles… suivez mon regard !
Cette fois encore Smash Fashion s’attelle au même objectif !Et nous voici avec un vrai bel album de 11 chansons qui doivent beaucoup à une certaine idée de l’efficacité Power Pop qui a caractérisée la scène californienne de la toute fin des 70’s et des early 80’s. Qui marque bien l’amour du Rock’n’Roll originel (dans l’esprit des NY Dolls), qui allie l’ambition et la musicalité du Bowie de la grande époque (d’ailleurs l’album se termine avec titre sur lequel intervient le pianiste et arrangeur de celui-ci : Mike Garson), plus un petit clin d’œil vers le Boogie à la T-Rex…
Smash Fashion parsème sa musique de touches impressionnistes qui nous ramène vers des périodes merveilleuses ou le Rock et la Pop était tellement plus que des revival juteux.
Rompus Pompous est un disque intemporel de Rock éternel fait pour ceux qui écoutent encore véritablement leurs albums. Concocté par des accros de la musique qui n’ont qu’un seul désir : vous balancer leur amour en pleine gueule. Mais avec élégance !!!
[BT]

HUMAN SONG
Blue spaces, CD, Digital
312 Music
En voilà un groupe/projet qui ne correspond pas à des codes. Difficile de le rattaché à un style, une scène. Art Rock me semble le mieux à même de définir le type de musique à laquelle il faut s’attendre sur cet album. La plupart des ces 12 titres ont été composé pour être utilisé dans différentes pièces de théâtre. Mais ça n’est seulement pour ça que j’utilise le vocable Art Rock pour définir ceci, à mon avis il correspond bien à un certain esprit de liberté ici présent.
Pas de longues plages interminables et prétentieuses ici, mais des morceaux ramassés et assez proche du format chanson (à l’exception de l’antépénultième)… ce qui tient beaucoup à la voix de la chanteuse et aux chœurs. Mais pas uniquement car les mélodies ne sont pas oubliées…
L’instrumentation est variées et assez éloigné du classicisme Pop… ordinateurs, synthé, hautbois, clarinette, piano… même si bien sûr on entend ici parfois de la batterie ou diverses formes de guitares… Souvent les voix sont utilisées comme un instrument supplémentaire...
[BT]

CAFE RACER
Famous dust, LP, Digital
Maximum Pelt
Waouh il me fait craquer depuis un long moment celui-là (j’ai attendu de le laisser murrir en moi, et de l’écouter encore et encore pour être sûr que l’effet ne s’estompe pas avant d’en écrire la chronique). Encore un groupe en plein trip revival certes. Mais là on est à la confluence de tant de choses… que ça fini par être comme une sorte de nouvelle voie pour la musique. Indie 90, Psyché Pop 60’s, Shoegaze, Heavy 70’s, C86… et pas uniquement…
Le tout mélangé par le quintet de Chicago aboutit à un 2ème album (sur un beau vinyle orange) qui ravira tous ceux qui comme moi pensent que la musique c’est mieux sans œillères ni étiquette ! Et comme le résultat est de haut et très affriolant je ne saurais que trop vous recommander plusieurs écoutes de ce petit bijou...
[BT]

dimanche 22 juillet 2018

Chronique : LANE + CRIMEN + PLEASURES + ROCK HARDI 53



LANE
Teaching not to pray, 10’’, CD,
Twenty Something / Pias
Pour sa première sortie en tant que label produisant des nouveautés Nineteen Something (crée en ayant l’objectif de mettre ou remettre à disposition sur le net, mais aussi parfois sur support physique vinyle et/ou CD des grands albums des diverses scènes Indé de France des années 80 et 90) devient Twenty Something.
Première sortie donc celle de ces mini album 4 titres de LANE (Love And Noise Experiment) dans lequel on retrouve Eric et Pierre-Yves Sourice (Thugs) plus Félix Sourice (la seconde génération) ainsi que Etienne et Camille Belin (des frangins aussi, sévissant habituellement dans Daria)… bref une vraie histoire de famille(s). Celle du sang mais aussi celle du son ! De celle qui partage la même passion !!! La musique !
Musicalement justement ceux qui ont tant aimé les Thugs seront en terrain connu. Notamment sur la première chanson. Cette voix, ce type de rythmique… Mais LANE ça n’est pas que ça ! Les 3 autres morceaux sont une sorte de version éternelle de l’Indie 90 ! Avec touche Noisy Pop, Emo, Post HardCore… En fait peu importe l’étiquette l’ivresse est bien là !
[BT]
En concert : Jeudi 30 Août : LANE (Indie Rock, ex Thugs) + NOISS (Grunge), au Brin de Zinc, à Chambéry – Barberaz
Et :
Vendredi 31 Août : LANE (Indie Rock, ex Thugs) + RATEL (Pop Punk Rock) + SOLID SLEEP VENDANGE EXTREME (Indie Punk Noisy), à Ursa Minor, à Saint Etienne
Et :
Samedi 22 Septembre : Slacker Baot Party n°6, avec : LANE (Indie Rock, ex Thugs) + Club Rock DJ all night, au Sonic, à Lyon

CRIMEN
Silent Animals, LP, CD, Digital
Fuzz Club Rds
Premier album pour ce trio italien qui fait pourtant figure de quasi vétérans puisqu’ils existent depuis presque 10 ans. Donc ils ont eut le temps de peaufiner leur musique et de se forger un style. Difficilement classable ou résumable en peu de mots !
Au vu du label sur lequel ce disque sort on s’attend à quelque chose d’assez Psyché, voir un peu Kraut… ce qui est vrai, mais en restant bien loin des trop nombreux clichés actuels. Crimen adjoint à cela de fortes doses de Post Punk de Noisy Pop de proto électro… d’autres choses encore glanées ici ou là, et même un peu de Punk quand cela s’avère nécessaire !
Imaginé un Alan Vega qui serait toujours vivant et aurait été recruté son backing band chez le Brian Jonestown Massacre, les Banshees de Siouxie, Loop et parmi les anciens collaborateur de Mark E. Smith…
8 pièces joliment composées, interprétées et enregistrées !
Un album qui à de la moelle et le courage de faire des pas de côté par rapport aux chemins trop balisés !
[BT]

PLEASURES
Feel it rise, CD
Lollipop Rds / Scanner / L’Autre Distribution
Découvert grâce au n°53 de Rock Hardi (et moi je dis Rock Hardi : Merci!). Au vu du pédigrée de ce groupe (avec ces ex Neurotic Swingers et Aggravation) et vu le label qui édite le 1er album de ce quatuor marseillais je m’attendais à un autre type de musique.
Cette joliment troussée collection de 8 chansons faussement indolente ne cache pas son jeu, elle est la continuation de ce genre de Rock éternel avec guitares, Frenchy but chic ! Une particularité française qui fait la reconnaissance à travers le monde de quelques uns des plus beaux fleurons du Rock d’ici des early 80’s à nos jours… Peu de fois un groupe de ce calibre sort du fin fond de nos contrées… For music lovers. Foin des étiquettes. Le croisement parfait de tout ce que l’ont peu préférer dans le Rock et la Pop. Intemporel et parfait !
Parfois peu importe les étiquettes, ce qui compte c’est l’ivresse que donne un disque. La première écoute vous intrigue, les suivantes vous révèle le justesse des compositions et la finesse des interprétations. Puis ensuite encore vient la conviction qu’on tient là un de ces rares albums qui gardera sa saveur tout au long des années !
[BT]

ROCK HARDI n°53
68 pages A5 + CD sampler 13 titres, 8 euros
Splendide couverture qui donne bien le ton de ce nouvel opus des aventures de Rock Hardi. Au sommaire : Les Cramps à travers une brève histoire de leurs débuts, et surtout des témoignages, anecdotes ou avis signés par des nombreux activistes de la scène Rock’n’Roll. Toujours très éclairants !
À ces 9 pages de plaisir succède des chroniques livres et fanzines. Puis les interviews de TaraKings, Not Right, Washington Dead Cats (ah j’adore!). Des chroniques polars. Puis les interviews des Little Green Fairy (ah j’adore!), un dossier sous forme d’entretien croisé avec les boss des labels Kizmiaz et Wild Honey qui tous deux célèbrent leurs 10 ans d’existence. On repars sur les interviews de groupes avec Bad Chili & The Crabs, Bogan, L.A.N.E, 4 pages (et c’est bien le moins) consacrées à la carrière de monsieur Ben Vaughn, un hommage à l’illustratrice Sophie Lo qui avait collaborer avec Rock Hardi, plus des chroniques Bds et disques bien évidement !!!
Sans oublier le CD sampler avec dessus : Washington Dead Cats / Bad Chili & The Crabs (2 fois) / Pleasures / Bee Bee Sea / Bad Sports / Bogan (2 fois) / Deadwood / Little Green Fairy / Not Right / John Façade / Habile Bill.
[BT]

lundi 16 juillet 2018

Chronique : LEBANON HANOVER + LOVE MACHINE + HOA QUEEN



LEBANON HANOVER
Let them be alien, LP, CD, Digital
Fabrika Rds
Vous trouverez peut-être que ce ce duo mixte exprime ici la quintessence de certaine idée de la scène Froide des early 80, mélaangeant idéalement Post Punk, New Wave, Proto Electro, Cold, Touching Pop, Indie, Synthé Punk. Tout ça dans des chansons très variés mais qui forme un TOUT homogène !
C’est plutôt improbable mais je me suis fais happer par le charme désincarné de cet album. Parce que moi normalement ce genre de musique ça n’est pas vraiment ma came, même si je n’y suis pas réfractaire. Cependant l’omniprésence de la basse, le chant alterné femme / homme, anglais / allemand, les rythmiques mécaniques, le très gros travail sur le son des synthés analogiques vintage… tout ça a concouru à me faire plonger de plein pied dans cet album qui porte si bien son titre. Et dont la pochette et une belle illustration de ce qu’il contient !
Un belle objet de mélancolie pré hivernale !!!!
[BT]

LOVE MACHINE
Time to come, LP, CD, Digital
Unique Rds
J’ai été téléchargé le lien promo de ce groupe parce que l’accroche disait qu’ils mélangeaient Americana et Kraut Rock… ce qui me semblait-il pouvait être un cocktail intéressant (ou très laid, mais sans doute pas simplement quelconque).
Voici le 2ème album de ce quintet poilu de Düsseldorf.
Evidement on baigne dans une ambiance pseudo 70’s, et on échappe pas à quelques tics : mini solo de batterie sur le pont du 7ème et dernier titre de l’album… Ils utilisent parfois (rarement) de la flute mais difficile à sire si ça rattache à la tradition Americana ou Kraut… En fait ce sont 2 ‘styles’ (vastes les styles) que je connais peu car je les fréquente peu… Et c’est ce qui rend cet album intéressant finalement on est loin du collage artificiel de 2 sous genres pratiqués par des hypsters/diggers assez malin… mais on se retrouve avec une vraie musique foisonnante et intéressante !
Les morceaux oscillent entre 2’30 et 7’50… et posent quand même le plus souvent de jolies ambiances qui sentent le pleine air !
[BT]

HOA QUEEN
S/t, LP, Digital
Beast Rds
c’est véritablement par le plus grand des hasards que j’ai découvert ce quintet avec son précédent mini album, en piochant dans une pile de nouveautés à Radio Campus Grenoble. Et j’étais tombé en amour de leur musique. Alors quand j’ai appris que leur premier album sortirait sur Beast Rds je me suis frotté les mains, tant les choix de ce label sont indiscutables !
C’est vrai que la rencontre entre ce groupe et ce label semble logique tellement les 2 parties sont imprégnées par une certaine idée de la musique américaine (versant agraire, rampant) sans pour autant ignorer les traditions Folklorique européenne ni ce qui ce fait également down under !
J’imagine bien ces jeunes gens être des lecteurs de Flannery O’Connor. Et si ça n’est pas le cas je trouve que la musique de Hoa Queen servirait utilement de bande son aux romans Southern Gothic de la dame !
Musicalement imaginez des Murder Ballads interprétée par une belle voix féminine pleine d’ampleur et gorgée de charmes Soul. De langueurs Blues. De profondeur Swamp Rock. De peurs Death Country. Et de crispations Funeral Folk.
C’est beau comme de l’antique.
Et tellement hors du temps !!!
[BT]

lundi 9 juillet 2018

Chronique : The RINGLEADERS + ICE AGE



The RINGLEADERS
Bi costal blasphemy, LP
Houndgawd Rds
Bon sang ne saurait mentir ! Avec un pédigrée comme celui de ces Ringleaders (excellent nom, non ? Et quel titre pour ce 1er album!) est impressionnant !
Constitué de membres de Candy Snatchers, Hollywood Hate, Hellbenders et Death by Stereo on ne peut que s’attendre qu’à un truc qui savate sévère ! Et on n’est pas déçu !
Mais alors les Ringleaders font ça avec foi et conviction ! Pas de doute c’est le haut (très haut) du panier, ce Garage Punk’n’Roll est de très haute volée !
Ils rajoutent un paquet d’additifs à leur musique pour la rendre encore plus addictive : High Energy R’n’R, Cow Punk, Boogie, Glam, Street Punk…
11 titres qui vont vite, mais pas en permanence, avec chant éraillée mais soutenu d’un gros paquet de chœurs bien virilistes.
Si vous aimez les Supersuckers, et toutes une école américaine que mélange Rock barbelé, Punk, Heavy, et quand même mélodies (Jeff Dahl, Humpers, The Huns, Texas Terri… alors vous allez véritablement vous délecter avec les Ringleaders !!!
[BT]

ICE AGE
Beyondless, LP, CD, Digital
Matador / Beggars / Wagram
On gagne toujours à se faire une opinion par soi même ! A propos de cet album j’ai lu et entendu des points de vus très contrastés. Maintenant je sais ! Après de multiples écoutes que moi je l’aime beaucoup. Beaucoup beaucoup.
Certes il est loin le temps où tel des jeunes chiens fous Ice Age tentaient de redonner une nouvelle vigueur au Punk Rock.
Désormais avec ce 4ème album Ice Age à étendu & enrichi sa palette sonore et rythmique : des cuivres façon Rocket From The Crypt par ici, un peu de mélancolie intelligente façon Emocore par là, un peu de Rock héroïque à la manière des années 80 (comme The Mission au meilleur de sa forme) un peu de Swamp Rock ailleurs...
Comme l’a également fait Against Me en ajoutant de la profondeur à ses bases Punk, Ice Age balance un putain d’album d’une grande richesse. Contrasté, musclé et intense.
Un disque fait pour durer.
[BT]
En concert :Jeudi 1er Novembre : ICE AGE (Indie Post Punk, Danemark) + guests, au Sonic, à Lyon

lundi 2 juillet 2018

Chronique : CANNIBAL MOSQUITOS + THEE DAGGER DEBS + MAKE-OVERS



CANNIBAL MOSQUITOS
Vroum vroum, LP
Savage Cannibalism Rds
Nouveau disque donc nouveau thème pour les Cannibal Mosquitos ! Vous vous en doutez ici c’est de bagnol dont il est question. Mais pas forcément des rutilantes hors de prix de sportives anglaises ou de fantasme muscle car américain… Il me semble qu’on est assez dans cet univers où les ‘frimeurs’ de la campagne française qui font joujou avec des bagnoles qui sortent un peu de l’ordinaire de la production locale… enfin c’est ma vision, et ce que m’évoque cet album. Le 3ème déjà !
Le tri balance ici sa musique avec une certaine urgence, un son très direct, et 13 morceaux qui peuvent paraître (faussement) simple.
Mais faites gaffe car on s’y attache très vite à ce Vroum Vroum !
Et si vous l’écoutez au volant il pourrait vous donner très envie d’appuyer sur le champignon. Mais noté bien qu’il voyage aisément et s’écoute dans tous les contextes !!!
Ce qui fonctionne pleinement c’est que sous ses abords facilement préhensibles on se retrouve avec des compositions très finement conçues (ici les coups de klaxons servent de structure à la mélodie, ailleurs c’est les ronflements du moteur qui sous tendent la rythmique…).
Bien sûr les Cannibal Mosquitos s’amusent avec quelques figures de styles traditionnelles de la Surf Music instrumentale (thèmes musicaux détournés…) ou font un sort à un tube de la musique de danse qu’ils défoncent pour le mettre réellement à leur sauce.
Bref cet album donne tout autant envie de sauter dans sa bagnole pour tailler la route que d’aller se trémousser lors d’une Beach Party !
[BT]

THEE DAGGER DEBS
S/t, LP, CD, Digital
Damaged Goods Rds
Pour définir l’univers musical de ce trio féminin anglais je dirais qu’il se situe entre les Sirens et les titres garage des Bellrays… Soit un univers où on sait composer des chansons et où le chant à une vraie importance.
Les ex Thee Jezebels (un succulent EP sur State Rds, une maison qui s’y connaît) aiment le Glam (versant T Rex mais aussi revival actuel) la Power Pop le Garage Rock le Proto Punk le Pub Rock… et elles composent des titres où ces amours se mélangent. Et en plus elles les intérprête avec beaucoup de sève !
Ce qui est assez étonnant avec cet album c’est que finalement en dépit de pas mal de références il est difficile de le rentre dans une case ! Garage ? Glam ? Soul ?
Rock’n’Roll spirit & plaisir !
Ce qui devrait toujours et uniquement être le contenu d’un disque pour que je l’aime !
[BT]

MAKE-OVERS
Grip On You EP
Dionysiac Music
Ok le coup du duo couple batterie / guitare vous vous dites (comme moi) qu’on vous l’a déjà (trop) fait. Et c’est vrai !
Sauf que cette fois avec ces sud africains on se retrouve avec un putain de bon disque ! Les Make-Overs ont un truc bonus. Voir plusieurs !
Tout d’abord elle/il sont excellents sur scène (ils ont été les chouchou des programmateurs qui vont faire leur marché aux Transmusicales de Rennes) et donc mettent le feux aux planches.
Mais de ça on s’en branle un peu puisqu’ici il est question d’un disque ! Et franchement ces 6 chansons rentrent bien bien dans la tête ! Notament grâce à un dosage judicieux et fin de la part du groupe de Prétoria. Indie Rock 90, Garage Pop, Punk 77, Power Pop… Art Pop de maintenant, Slacker Rock, Grunge Pop, Bricolo machin chose… tout ça et plus encore !
En fait elle/il sont un peu à côté du cadre traditionnel du cliché du duo batterie guitare mixte ; et ça donne des chansons qu’on aime jouer et rejouer !
[BT]