mardi 30 juillet 2019

Chronique : BLACK WATCH + PROTO IDIOT + PENELOPES ISLES + ROCK HARDI n°55


The BLACK WATCH
Magic Johnson, CD, Digital
Atom Rds
J’avais découvert ce groupe et son leader John Andrew Fredrick et j’avais craqué sur leur album de 2017 (http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2017/08/chronique-decline-eric-neuhoff-black.html) et je suis ravi de tomber sur leur nouvel album !
Difficile de dénombrer les publications du monsieur en matière de musique, et sachez qu’il est également écrivain ! Avec plus d’une 20aine de disques (ils aiment beaucoup le format EP) depuis 1988, il y a de quoi découvrir une véritable Œuvre !
The Black Watch se situe clairement dans une catégorie à part, celle des génies ignorés de la Pop… au voisinage du Jazz Butcher, Paul Roland, Robyn Hitchcock…
Un mélange entre le great american songbook, la Pop Indie à l’anglaise des glorieuses années 80, un peu de la vision new wave de 1979 (Elvis Costello et ses enfants illégitimes), avec aussi des éléments péché ici (Folk, Psych 60’s…) ou là (Indie Rock, Noisy Pop…) pour aboutir à une version délicate de la musique Pop qui ne sonne jamais mièvre et toujours totalement intemporelle !
Donc ce nouvel album démarre tout en douceur, presque toute en langueur, avec cette Pop musique éternelle mais totalement de maintenant. Comme au réveil, au début d’une nouvelle journée. Puis après avoir ingérer un café, au moment où arrive la 3ème chanson du disque on ressent comme un doux coup de fouet, et sans que vraiment le rythme ne s’accélère, le cœur se met à pomper plus de sang, vos oreilles s’ouvrent plus grand, comme vos yeux… et les sensations deviennent plus intense ! Tout comme les chansons !
Des chansons il y en a ici 16 de quoi se perdre dans les méandres créatifs du monsieur, de partir voyager avec lui, s’égarer et revenir au bercail !
Car ici on n’a pas un album facile qui se donnera à vous corps et âme dès la 1ère écoute. Cependant dès la 1ère fois vous avez la certitude d’être devant un grand disque de musique Pop. Mais il vous faudra de la patience et être attentif (voir attentionnée pour ne l’écouter que dans de bonnes conditions), et peu à peu il se livrera à vous se dévoilant un peu plus à chaque fois. Comme lors d’une vraie histoire d’amour.
[BT]
PROTO IDIOT
Find out for themselves, LP, Digital
Third Uncle Rds / Rigmarole Rds
Le trio Mancunien revient avec un nouvel album super brutal & mélodieux. Dans un genre qui doit autant au Punk Garage Punk des 90’s qu’au Post Punk originel, au Noise Rock ou au Proto Punk new yorkais (voir même au Pop Punk si ça n’était pas un style aussi restrictif).
Un mélange détonnant, où des mid tempo bruts et bruitistes réussissent à ne pas sombrer sous des couches d’effets. Et puis ensuite les Proto (pas si) Idiot enchaînent avec un truc plus mélodique.
Si comme moi vous êtes sensible à des groupes comme Mudhoney, Bored! ou Chrome Cranks alors je vous recommande de poser vos 2 oreilles sur ce 7ème album des mancuniens. Qui utilisent les voix de façon remarquable, celles-ci se mélangent, se nourrissent avec beaucoup de joliesse ! Et c’est un bon contre poids au jeu de guitare assez percussif et pas mal bruital !
[BT]
PENELOPE ISLES
Until the tide creeps in, LP, CD, K7, Digital
Bela Union / Pias
Que voici une jolie chose !
Un disque où se rencontre et s’accouple la Dream Pop et l’Indie Rock 90, dans une ambiance so 2019. Avec quand même pas mal le charme de la nostalgie, camarade.
Sur certaines chansons on à l’impression de découvrir une version Shoegaze de Weezer. Mais le Weezer des grands albums. Puis ensuite arrive un titre acoustique où la guitare se mélange au piano ou a des sons aquatiques que sublime la/les voix féminines. Certaines voix masculines étant tellement fragiles qu’on les confond avec celles de leur consœurs.
Un ensemble qui fait très (Dream) Pop Indie, avec sur certaines chansons des dissonances noisy mais mélodieuses et des effets de guitares qui font voyager dans votre tête !
Un album d’une belle diversité, fouillé, intense et d’une grosse densité émotionnelle. Avec une face B qui va encore plus loin dans la variabilité de la musique sans jamais perdre en cohérence !
[BT]
ROCK HARDI n°55
68 PAGES a5 Noir & Blanc + CD sampler 14 titres, 8 euros
Je suis toujours super excité quand je reçois le nouveau Rock Hardi (et ce depuis un long long moment) et ce n’est pas le nouveau qui va faire baisser ma joie de lecteur !
Ce que j’aime ici c’est qu’en plus de Rock avec des burnes et des guitares, on parle aussi livres, principalement Polar mais pas seulement. Et de Bds.
Comme toujours la couv’ couleur a été ‘commandé’ à un illustrateur spécialement pour ce numéro. Consacré aux Wampas à travers l’avis et les souvenirs de quelques activistes de la scène française (dont bibi, ce dont je suis extrêmement fier).
Autre gros morceau de ce n°55 une interview de Tessa Pollitt et Palmolive 2 des survivantes des SLITS (au moment où sort un documentaire sur le groupe, et comme un complément au livre de Viv Albertine) !
Au sommaire en interview et sur le CD sampler (avec 2 titres à chaque fois) : DRUGSTORE SPIDERS, The WYLDE TRYFLES, INDIAN GHOST, BRAD MARINO, MAD BIRDS, BIKINI GORGE.
Le 3ème gros morceau de ce numéro est un entretient très intéressant avec le REVEREND BEAT MAN.
En interview également 2SISTERS et le dessinateur DENIS SIRE ! Et plein plein de chroniques disques, livres & Bds pour de belles découvertes !
Le CD contient également 2 titres de JIM YOUNGER’S SPIRIT !
[BT]

vendredi 26 juillet 2019

Chronique : PINCH POINTS + GENYA RAVAN + MONO IN STEREO + COSMONAUTS + NEIGHBOUROOD STRANGE


PINCH POINTS
Moving parts, LP, Digital
Six Tonnes de Chaire Rds / Roolette Rds
2 gars 2 filles pour ce groupe de Melbourne qui appartient à cette nouvelle scène locale qui mélange Indie Rock / Garage Pop / Post Punk / Art Rock… Sûrement des ami(e)s des Parsnip, Shifters et autres UV Race (d’ailleurs cet album aurait bien complété le catalogue Future Folklore Rds).
Il y a quelque chose de très anglais dans la musique de Pinch Points… une sorte de croisement entre des Pop song sur-vitaminées à la Buzzcocks et un Rock glacé à la The Fall.
De belles révérences mais qui sont donnée ici pour cerner un périmètre musicale, car loin de copier Pinch Points utilisent l’histoire de la musique Indie des 40 dernières années qu’elles/ils reconditionnent pour l’emballer dans leur personnalité !
9 chansons au charme vénéneux qui s’instillent bien vite en vous avec pour fonction de vous y faire revenir rapidement et souvent !
Après un premier mini album sorti l’année passée voici un 1er album qui remplit bien les oreilles d’un fan exigent de Rock Indie qui connaît ses racines mais n’est pas bloqué dans le passé !
[BT]
GENYA RAVAN
Icon, CD, Digital
Rum Bar Rds
Je ne vais pas vous mentir c’est avec ce nouvel album de la dame que je découvre son existence. Pourtant elle a un beau pedigree notamment au sein de Goldie and the Gingerbreads le 1er groupe entièrement féminin signé sur une major qui à sévit entre 1962 et 67. Sa carrière se poursuivit ensuite notamment en tant que productrice (pour les Dead Boys et Ronnie Spector entre autre).
Son nouveau single est un hommage au CBGC… Voyez le genre.
Au vu de tout ça le titre de l’album semble assez évident, et la pochette avec son indéniable côté collage est une bonne introduction au contenu !
Musicalement ce long (13 chansons) album est assez varié, et, hétéroclite. Il me fait penser à ce que David Johansen à pu faire dans ses bonnes périodes : prendre des éléments disparates (R’n’R, R&B, Power Pop, Lounge Music, Soul…) les amalgamer et les rendre dans une version qui n’appartient qu’à lui… et ici, donc, qu’à elle !
Un Rock totalement Soulful !
Parfois ça secoue beaucoup avec des chansons à la croisée du Garage, du Glam et du Punk, mais jamais basiques. A d’autres moments on est plus dans une fin de soirée façon piano bar, cocktail et collé serré pour rapprocher les solitudes.
Ces changements de moods et d’humeurs peuvent être déstabilisants, mais ils sont aussi un des gros charmes de ce disque ultra riche, jamais lassant (notamment grâce à un très gros travail sur les rythmes, et à une présence importante des cuivres sur certains titres) qui me transporte loin de ces albums monolithiques où les groupes semblent jouer toujours le même type de chansons.
[BT]
MONO IN STEREO
Can’t stop the bleeding, 12’’, CD, Digital
Rum Bar Rds
Le même excellent label sort 5 chansons de ce quatuor de vétérans bourlingueurs, mais toujours motivés et excités pour partager leur amour de la musique !
La chanson ‘The conversation’ qui ouvre ce 2ème disque de Mono In Stereo (quel excellent nom) est pour moi le tube du printemps (ça c’est la joie de recevoir les promo en avance). Et encore le tube de l’été ! Un de ces trucs qui vous donne de la joie de vivre matin, midi et soir !
Mais il n’y a pas que cet instant hit sur ce disque ! Les 4 autres titres sont vraiment de très très haute tenue !
Ils définissent leur musique comme ‘Heartland Punk Rock’ et c’est vraiment bien du côté du cœur !
Pour moi Mono In Stereo est un peu un idéal de Power Pop mixé avec du Rock éternel !
Des guitares, des mélodies, des harmonies, des chœurs ultra accrocheurs, un gros sens de la composition qui fait mouche en permanence !
LE TOP NIVEAU mec !
[BT]
COSMOMAUTS
Star 69, LP, Digital
Fuzz Club / Burger Rds
Un album lancé idéalement à une bonne période pour ce duo californien qui après plus de 10 ans de carrière commence à faire l’effet de vétérans. Ce qui leur donne une certaine antériorité sur tous ces jeunes gens (post) modernes qui ont découvert le mot psyché avant hier.
Voici venir leur 5ème album ! Un disque un peu indolent comme un début de nuit après une journée de canicule ! C’est pas très simple de qualifier ce qu’on entend ici ! Une sorte de Pop Indie languide avec quelques petites touches impressionnistes de Psych Rock et de Shoegaze… mais sans tomber pour autant dans l’escarcelle de ces 2 styles.
Imaginez le Velvet qui aurait grandit en Californie du Sud avec les spécificités de l’esprit local… Le tout en restant totalement Pop.
10 chansons entre Pop ligne claire, et Mazzy Stars sous amphétamine… avec slide guitare parfois ce qui est plutôt étonnant et une utilisation assez abondante de la guitare acoustique noyée au milieu de l’électrique et des effets, mais sans jamais perdre de sa présence mais jamais être prépondérante. Globalement le son de cet album et l’utilisation des instruments (notamment des claviers) ainsi que la façon de les faire sonner un peu hors des habitude (sans tomber dans la branlette arty ou prétendument expérimentale) donnent à ce disque une densité et une intensité énorme !
On pense pas mal à Jesus & Mary Chain, qui serait revenu au meilleur de leur forme ! Mais on sent que les Cosmonauts écoute tout un tas de disque sortit depuis 50 ans sans se préoccuper des étiquettes, de ce qu’on attend d’eux, du style qu’on est sensé faire… si l’inspiration vient des Mariachi, ou de la country de toute façon ils vont passer tout ça à la moulinette de leur son. Et amalgamer l’ensemble au sein d’un album marquant qui devrait passer l’épreuve du temps et se retrouver placer très haut dans le classement 2019.
[BT]
En concert : Mecredi 18 Septembre : COSMONAUTS (Psych Garage Punk / Shoegaze, Usa) + guest, au Trokson, à Lyon. Entrée libre.
The NEIGHBOUROUD STRANGE
Russian Spy, 7’’, CD (avec 3 titres bonus)
Strange Recordings
Le titre d’ouverture est une sorte de mélange de Surf, de Western Spaghetti, de Garage, de Proto Rockab’ et de Rock presque Indie, en version instrumentale… Une succulente intro, qui plus est intrigante.
Les 4 chansons suivantes sont elles aussi aux croisements de nombreux confluents stylistiques : Power Pop, Glam, de Rock éternel… toujours un peu ici et pas mal par là. En permanence stimulant pour les amoureux des belles chansons avec de la substance, de la densité et des nerfs !
On retrouve ici 2 membres de The Nuthins ce qui rappellera pas mal de très bonnes choses aux fans de Garage des 90’s (un album, de très haut vol, chez Twist Rds, toute une époque) qui continuent à œuvrer dans un univers musical où composer de bonnes chansons est une priorité, mais avec moins de références / révérences que par le passé. Leur utilisation de l’orgue est loin des standards du Revival, tout comme leurs mélodies de guitares…
à propos d’eux ont site The Corals et les Wipers… ce qui laisse tout un univers de possibilité qu’ils traitent brillement sur ce 1er EP qui en appel d’autre très vite j’espère.
En tout cas il y a déjà de quoi se délecter longtemps avec ce Russian Spy !!!
[BT]

mardi 23 juillet 2019

Chronique : LAISSEZ FAIRS + MORAL PANIC + METAL WITCHCRAFT 4 + RUMJACKS + JAMES LEG


The LAISSEZ FAIRS
Marigold,
Rum Bar Rds
C’est en lisant la très intéressante interview dans le n°74 du Dig It Fanzine (le 75 vient de sortir : http://digitfanzine.chez.com/ ) que j’ai découvert l’existence de ce groupe de Las Vegas. Les voici donc avec leur 4ème album (et 16 chansons) qui va faire bien plus que ravir les fans de Garage Sixties !
Première impression, premier choc LE SON : puissant, précis, ciselé, dense, complexe… Idéal pour mettre en valeur ces compositions, notamment les plus Psyché Sixties qui regorgent de mélodies, et d’harmonies fourmillantes et luxuriantes !
Voici véritablement un disque qui sonne comme un CLASSIC !
Tout ce qu’on a toujours aimé dans le Garage Revival + le plus percutant de la Pop Sixties, avec la beauté et le talent de l’époque sans pour autant sombrer dans le pur revivalisme rance !
LA GRANDE CLASS !
Normalement 16 chansons c’est toujours trop selon moi. Comme toute règle celle-ci à ses exception : et c’est ce “Marigold” !!!
Et pas petite l’exception.
Pas une chanson faible ou même simplement quelconque. Toutes sont composées, travaillées, interprétées… avec le même (très grand) soin.
Autant je n’aime pas les grands mots définitif, autant ici on est proche de la perfection. En tout cas pas loin d’être le meilleur disque du semestre (celui-ci ayant pourtant été très prolifique en très grandes œuvres).
Jetez-vous dessus bon dieu !
[BT]
MORAL PANIC
S/t, LP, Digital
Alien Snatch Rds
Ce jeune groupe new yorkais perpétue une tradition locale du fast Punk cracra et quand même mélodique. Voici leur 2ème album (le 1er était chez Slovenly Rds).
10 chansons qui déboulent à pleine vitesse et ne durent pas longtemps (leur distance c’est 1’30 / 1’45), ça va vite et fort mais ça reste mélodieux ! Punk 77 stylee / Pop Punk / Power Pop ultra vitaminée !!!
Des références ? Oui mais à quoi bon ! DU BONHEUR et c’est tout !
Direct et pas prise de tête. Mais parfaitement maîtrisé ! Même la pochette est bien !
Pile en pleine gueule !
[BT]
METAL WITCHCRAFT n° 4
64 pages A4 noir & blanc,
à l’ancienne ! J’ai découvert l’existence de ce fanzine Métal grâce à un flyer posé sur le comptoir du Metallian Store (7 Av du Général Champon à Grenoble). Comme j’adore lire des fanzine j’ai pris contact avec son rédacteur pour le commander !
Avec ce n°4 Metal Witchcraft fait un bon qualitatif avec un passage au format A4 et avec plus de pages !
J’ai commandé ce n°4 parce que j’adore le travail de Jef du fanzine UP THE ZINES! : LE fanzine qui ne traite que des fanzines ! Et je en suis pas déçu parce que voici un très long et très intéressant entretient de 17 pages ! Et comme le gars Jef à plein de choses et d’avis à partager c’est passionnant !
Autre long entretient celui avec Saxul le batteur / chanteur du groupe d’Extrême Métal Pictavian (Poitou – Charentes et chantant en langue locale) c’est aussi le boss du label Legion Of Death Records (https://legionofdeathrecords.bandcamp.com) qui est ‘spécialisé’ dans le Métal venant de toute la planète et surtout de pays ‘improbables’ ou rarement référencés… Lui aussi à un bon paquet de choses à dire et donc c’est une bonne lecture et pour moi un paquet de découvertes !
Au sommaire également un article sur le groupe Hardverne. Une interview des vétérans de Cirith Ungol (ben ça me rajeunit pas, toute une époque et ils existent encore). Et il y a aussi une interview avec Night Demon que je ne connaissais pas mais que je dois découvrir car ils viendront jouer Mercredi 20 Novembre : SACRED REICH (Thrash Metal légendes, Usa) + NIGHT DEMON (Heavy Metal, Usa), au Ninkasi Kao, à Lyon.
Bref une super lecture, un gros lots de découverte. Du putain de bon boulot.
Vivement le prochain !
A commander ici : camille.clerc@yahoo.fr
Ou en passant par là !
[BT]
The RUMJACKS
Saints preserve us, LP, Digital
Autoproduction
4ème album pour ce quintet de Sydney, qui pratique un Celtic Punk qui tire pas mal vers le Folk. Sorte de croisement idéal des Pogues et de les Dropkicks Murphys.
J’aime beaucoup cet album pour ces titres les plus Folk Punk, et aussi pour ceux qui partent vers le Street Punk. En revanche ceux qui sont dans une veine Ska Punk me casse les pieds (comme toujours le Ska Punk).
Cependant le bilan de ce disque est très largement ‘bénéficiaire’ avec 10 titres sur 12 qui collent bien au plafond. Capable de variété dans les chansons, et de l’une à l’autre les Rumjacks ont le mérite de ne pas lasser avec un album trop monolithique !
La voix du chanteur / leader / compositeur est vraiment faite pour ce genre de musique. L’apport d’instruments ‘traditionnels’ est un gros plus, et les quelques collaborations (The Real McKenzie, Mickey Ricksaw) sont judicieuses également.
Un très bon album, enregistré en Italie ce qui est plutôt rare de la part d’un groupe australien… qui comme beaucoup de ceux de down under trouve beaucoup de soutien en Europe !
Et ça se comprends !
[BT]
En concert : Vendredi 26 Juillet : Panik Open Air Fest n°4, avec : FULL THROTTEL BABY (Rock Punky) + BLACK RAINBOWS (Heavy Psych Stoner, Italie) + The RUMJACKS (Celtic Punk, Australie) + DJ Mike Rock, à Saint Felix (74)
JAMES LEG
Blood on the keys, LP, CD, Digital
Alive Rds
Merde alors il enchaîne très vite après son excellent album sorti en 2015. Celui-ci est tout aussi bon ! Je dirai même encore meilleur !!!
En tout cas très très varié, plus que d’habitude, avec un côté Tom Waits qui me ravie, et étend encore la palette musicale du gars James Leg. Ça peut aussi rappeler le meilleur de Gallon Drunk. De très grosses références que je ne dégaine pas pour n’importe qui tant elles sont écrasantes. Mais là Monsieur James Leg à les épaules, et le talent pour supporter la comparaison.
Un disque super varié notamment en matière de rythmiques qui parfois sont même assez loin des standards Rock…
Ce qui est très bon et rend l’album palpitant dans son intégralité et fais ressembler chaque nouvelle écoute à une exploration sonore !
Au top !
[BT]
En concert : Vendredi 26 Juillet : JAME LEG (Bues Gospel from Hell, Usa), à Jean-Louis Le Saloon, chemin les Marhles, à Valence