mercredi 14 décembre 2016

Chronique : The HOST + ELECTRIC MOON + GENTLEMENS + ABUS DANGEREUX n°140



The HOST
Sound the charge, CD, Digital
Autoproduction
J’avais déjà beaucoup aimé leur album ‘Love, birth and disillusions’ de 2011. Ensuite il y a avait eu un EP en 2013. Il aura fallu être patient pour gouter à ce nouvel album du quatuor de Marseille.
Ce que j’aime avec leur musique c’est que tu ne peux pas citer un nom pour qualifier leur musique, ni même 3 ou 4. En fait leur Rock Folk Indie Power Pop ne se résume pas vraiment à une chapelle et c’est un des gros charmes de ce disque.
En fait The HOST font partie de la (pas si) grande famille des défenseurs & pratiquants d’un Rock éternel orienté guitare mais ou la mélodie et le chant sont primordiaux.
Une tradition entre Only Ones et, et, et ben pas facile à dire… des Dogs de maintenant.
Le son et la prod’ sont incisif, puissant et précis (genre Fu Manchu dans son versant le plus Pop musclé, ou Torche virant Power Pop ou les moments les moins barré de And You Will Know Us…).
Pour cet album magistralement réussit ils ont reçu l’aide de rien de moins que Ken Stringfellow, sur la moitié des 13 chansons ici présente. Mais en fait on ne fait pas de différence car cet album est hyper homogène et incroyablement tendu et mélodieux de bout en bout.
[BT]


ELECTRIC MOON
The doomsday machine, CD, Digital
Sulatron Rds
Putain il vous attaque d’entrée avec son krou krou (*) à la guitare ce 3ème album du groupe d’Acid Rock allemande qui vient d’être réédité !
Heavy Psyché planant mais bien lesté de guitares qui sont là pour vous nettoyer les conduits auditifs. Avec tact et en profondeur.
Souvent Noisy, pleine d’effets en emmitouflées parfois par la voix vaporeuse… nous voici en plein trip musical. Avec ces 5 titres cet album de 80 mn vous propulse dans le vide interstellaire à la poursuite d’Alien dans un vaisseau à la carcasse métallique et fantomatique.
Ici on laisse le temps et l’espace agir ! Les titres font entre 5 et 21 mn (et ne sont jamais chiant, ils ne paraissent même pas long, ce n’est pas un mince exploit ça) histoire de vous laisser infuser dans la marmite sonore pour que vous soyez bien remplis de force et de leur beauté !
[BT]    (* courtesy of Stephane Di Spirito)


GENTLEMENS
Hobo Fi, LP, CD, Digital
Area Pirata
Bon leur nom n’est pas hyper remarquable, en revanche leur musique l’est ! Intrigante également. Tout comme cette pochette dépouillée.
Le titre du disque ‘Hobo Fi’ donne une certaine idée de : voyage, diversité, grands espaces…
13 titres d’une espèce de Trash Rock Blues Country Punk Swamp Pop déglingué, mais toujours mélodieux et donc écoutable avec délectation. Ouai 13 chansons mais rien de superflu, ce qui est assez rare pour être fortement mis en valeur.
Les 3 gars se partagent la guitare, la batterie et le chant, ce qui amène une vraie variété à chaque chanson, sans que cela ne sonne artificiel, ni ne fasse de cet album un puzzle constitué de pièces rapportées. Au contraire on est là avec un album homogène, divers et qui fait bien voyager dans des trains (réels ou fantasmés) à travers les grands espaces américains, de ‘Memphis à New York en passant par Chicago’.
Parfois aussi une chanson est constituée autour d’une mélodie à l’orgue sur laquelle se greffe les guitares et la batterie pour se laisser driver vers une sorte de Garage lymphatique et envoutant.
Comme l’intégralité de cet album des Gentlemens !!!
[BT]


ABUS DANGEREUX n°140
40 pages imprimés couleurs + CD sampler : 5 euros. Abonnement : 5 n° = 20 euros
Whaou quand même 140 numéros ça force le respect. Donc il a fallu sortir un bel objet et je crois que c’est réussi.
Déjà la couv’ me plait beaucoup : la photo est bien et le groupe tellement excellent.
Et puis le sommaire il calme !
D’autant plus que l’écoute de certains titres sur le CD sampler qui accompagne une fois de plus le méga fanzine m’a fait me précipiter sur certaines interviews : Bill Pritchard ou Hugo Race par exemple, et même Sylvain Vanot.
Il y aussi au sommaire des gens dont j’avais envie de lire les interviews dès que j’ai vu le sommaire : The Posies bien sûr, Popincourt, Norma Loy, James Leg et les 2 ‘vétérans’ derrière le label Ninteen Something (illustré sur le CD sampler par un titre des excellents Hydrolic System). Sans compter ceux que je connais déjà mais que j’adore : The Rainbones et Acapulco Lips !
Et comme toujours avec Abus Dangereux il y a des découvertes : Rendez-vous, Laish, Otto Niklasson Elmeras, El Botcho, Todo Aparenta Normal, Joeys Coop, Le Villejuif Underground. Tout ça vous le retrouvé dans les pages et en écouter sur le CD accompagnant le n° 140.
Mais il y en a encore plus avec des interviews de : Bad Juice, The Crumble Factory, Too Long Rds, Talitres Rds qui fête ses 15 ans, The KVB, et un papier sur les récentes rééditions de The Bevis Frond. Et des kilos de chroniques disques, livres et fanzines.
Le tout pour seulement 5 euros le n° (ou 20 pour 5 si vous vous abonnez) toutes les infos ici : http://www.abusdangereux.net
Amis grenoblois vous pouvez acheter ce numéro d’Abus Dangereux ainsi que les 3 précédents chez Disco’Rama, 12 rue Gérin (vers la place St Bruno)
[BT]



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