samedi 15 septembre 2018

Chronique : PERSONALITY CULT + SHARRON KRAUS + ALPACA SPORTS + Thee HEADCOATS



PERSONALITY CULT
S/t, LP, CD, Digital
Drunken Sailor Rds
Bon au départ je trouvais cet album très bateau… mais je m’y suis accroché sur la bonne foie de leur label qui à un bien beau catalogue exempt de fautes de goûts. Et j’ai bien fait !
Entre Fast Power Pop / Punk 77 à la Buzzcocks les Personality Cult balancent 10 chansons, rapides et trépidantes, mais toujours très accrocheuses !
Les chansons sont certes courtes et rapides, mais ce sont vraiment des chansons !
Ça ne débande pas ! Ça frappe sec comme un coup de matraque et on est pas là pour perdre son temps avec des simagrées. Mais putain qu’est-ce que c’est jouissif !
Un bon remède aux tensions et à frustration de la vie (post) moderne ! Car ils ne se contente pas de refaire un truc d’une époque mythifiée ils y ajoutent des éléments (Art Rock / Weird New Wave / Noisy Pop…) qui enrichissent beaucoup beaucoup leur musique !
Un défouloire mais pas un truc de bourrins (comme le laisse imaginer la pochette), de la musique pour qui la considère comme une des choses les plus fondamentales de sa vie !
[BT]

SHARRON KRAUS
Joy’s reflection is sorrow, LP, CD, Digital
Sunstone Rds
Avec un titre pareil on ne peut pas s'attendre à quelque chose de gaie. Et la pochette non plus ne vous trompe pas sur le contenu. Mais qu’est-ce que c’est beau...
Wierd Folk ? Psych Country Gothic ? Une instrumentation vaste, mélodieuse, ambitieuse au service d'une musique sensible évoquant des émotions puissante !
La voix évanescente de Miss Kraus (largement soutenue de chœurs angéliques) s’élève d’une orchestration complexe mais jamais fouillis.
Je découvre cette dame seulement maintenant alors qu’elle à déjà enregistrée ‘seule’ ou en collaborant avec d’autres musiciens une quantité impressionnante de disques (albums, singles, Eps) c’est ce qui me ravie avec le monde de la musique ‘souterraine’ la source de plaisir auditif semble ne jamais se tarir. Cependant avec Sharron Kraus on atteint un autre niveau puisque c’est aussi à votre âme qu’elle cherche à s’adresser ! Parfois j’ai l’impression de pouvoir toucher le ciel !
[BT]


ALPACA SPORTS
From Paris with love, LP, CD, Digital
Elefant Rds
Bon là quand même il y a un paquet d’indices qui sont donné d’entrée pour vous orienter vers le type de musique que peut contenir : le titre de cet album, son dessin de pochette et le label qui l’accueil.
Pour son nouvel album Alpaca Sports navigue en plein fantasme POP !
Entre 60’s fantasmé, Pop baroque, C86, Sarah Rds, Indie américaine des 90 école K Rds, un peu de College Rock, Jangle Pop, et Burt Bacharach, dans un sentiment très européen.
Andreas Jonsson le suédois qui est derrière ce projet/groupe est certainement du genre à penser que la Pop c’est fait pour faire chanter de jolies mélodies à de jolies filles ! Quand le résulat est d’une aussi belle eau qu’ici je ne peux que lui donner raison !
Rétro mais pas trop. Nostalgique mais pas revivaliste, complexe mais d’une parfaite efficacité Pop cet album l’Alpaca Sports est réconfortant comme une soirée en amoureux sous la couette et euphorisant comme un bon roman sur la plage !
[BT]

Thee HEADCOATS
In tweed we trust, LP, CD, Digital
Damaged Goods
Quand en 19889 j’ai commencé à m’intéresser au Garage Punk Billy Childish était déjà un personnage révéré. C’était les débuts des Headcoats, mais je dois dire qu’en se temps là je n’ai pas accroché à ce groupe (qu’on avait eu la chance et le privilège de voir sur scène à la Saint John Taverne à Londres) mais musicalement ça n’était pas vraiment ma came (et pas plus les Milshakes ou les Mighty Caesars, quant au Pop Rivets je ne crois pas en avoir entendu un album entier), C’est vrais qu’en ce temps là Billy Childish était ultra productif musicalement sortant pléthore d’albums, singles et EPs chaque année et de mon point de vu la qualité s’en ressentait très fortement.
Depuis j’ai adoré ses Buff Medways, Musicians of The British Empire, Vermin Poets et Spartan Dregs : soit parce que son orientation musicale l’emmène à un croisement entre le Punk une certaine vision du Freakbeat et du Rhythm & Blues bien crade, soit parce que le ralentissement notable de son rythme de sorti à fait notablement monter la qualité de chaque album et les rendant véritablement unique. Sûrement pour ces 2 raisons !
Toutes ces considérations ayant été faites je dois dire que je ne m’attendais pas à autant me régaler avec ce ‘In Tweed we trust’ dont le titre indique bien l’humour mordant et so british qui en fait le sel !
Toujours à la croisé des chemins entre sa vision du Punk, du Rock’n’Roll et du Bristish Beat les Headcoats sont tellement un groupe avec une forte personnalité que les écouter fait frémir les oreilles. Ce qui fait la différence avec cet album c’est qu’il est impeccable de bout en bout avec une collection de chansons qui accrochent l’oreille, la gratte, le titille et l’excite et fait monter la pression cardiaque. Plutôt dans une veine brute, voir brutaliste cet album est dense, très dense et on comprend pourquoi Damaged Goods Rds à fait le choix de le rééditer. Moi je dis : Merci !
[BT]

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